Le gouvernement flamand rêve d’un ‘Drupal-as-a-Service’
Le gouvernement flamand a lancé une adjudication pour la mise en oeuvre d’un concept ‘Drupal-as-a-Service’ pour la création de sites web publics flamands. “Ce modèle n’existe pas encore en tant que tel dans notre pays”, y déclare-t-on. “Aujourd’hui, il y a dans le giron du gouvernement flamand de nombreux sites web différents, créés et hébergés par un grand nombre de fournisseurs”, nous explique Godfried Knipscheer, conseiller en communication numérique auprès du gouvernement flamand. Une analyse de marché interne fait état de (minimum) 42 créateurs web différents, qui utilisent plus de 30 systèmes. Les sites web sont hébergés dans plus de 20 emplacements différents. “En outre, le système CMS interne qui avait été mis ici en oeuvre autrefois par EDS (aujourd’hui HP) et dénommé iPublish, est dépassé.”
Le gouvernement flamand a lancé une adjudication pour la mise en oeuvre d’un concept ‘Drupal-as-a-Service’ pour la création de sites web publics flamands. “Ce modèle n’existe pas encore en tant que tel dans notre pays”, y déclare-t-on.
“Aujourd’hui, il y a dans le giron du gouvernement flamand de nombreux sites web différents, créés et hébergés par un grand nombre de fournisseurs”, nous explique Godfried Knipscheer, conseiller en communication numérique auprès du gouvernement flamand. Une analyse de marché interne fait état de (minimum) 42 créateurs web différents, qui utilisent plus de 30 systèmes. Les sites web sont hébergés dans plus de 20 emplacements différents. “En outre, le système CMS interne qui avait été mis ici en oeuvre autrefois par EDS (aujourd’hui HP) et dénommé iPublish, est dépassé.”
L’objectif est donc d’utiliser à l’avenir non seulement un CMS plus moderne – l’on optera pour le CMS open source (avec des racines flamandes) Drupal -, mais aussi de combattre la prolifération de fournisseurs, systèmes et hébergeurs et de faciliter la mise en oeuvre de nouveaux sites web pour les quelques centaines de webmasters et rédacteurs web au sein du gouvernement flamand. Bref: plus d’efficience dans le fonctionnement et dans la compression des dépenses.
A l’avenir, le gouvernement flamand utilisera donc un concept de ‘gabarits’ au sein d’un environnement Drupal hébergé: ‘Drupal-as-a-Service’ donc. Lors de la mise en oeuvre d’un nouveau site web, le webmaster pourra choisir via un assistant (‘wizard’) dans un large éventail de fonctionnalités, une esthétique et une structure de navigation adéquates. De plus, toutes les améliorations fonctionnelles, mises à niveau et mises à jour sécuritaires seront incluses dans le prix.
Selon un business case abouti, l’on pourrait ainsi à l’avenir mettre en oeuvre un site web entièrement équipé pour 371 euros par mois, alors qu’aujourd’hui, les sites web les plus économiques du gouvernement flamand coûtent en moyenne 518 euros par mois. “Pour l’ensemble du gouvernement flamand, les économies pourraient donc dépasser les 600.000 euros par an”, déclare-t-on.
Le contrat-cadre élaboré à présent stipule que le fournisseur hébergera le hardware, fournira le software, développera les profils de sites web voulus et finalisera un catalogue de services connexes. “Plus il y aura de services publics qui choisiront de travailler avec le système, plus le prix du contrat-cadre sera élevé. Voilà, pourquoi l’adjudication mentionne une fourchette de ‘50.000 euros à 9 millions d’euros'”, affirme Knipscheer. Le contrat aura une durée de 7 ans.
Selon lui, ce modèle est inédit en Belgique. Knipscheer: “Aux Etats-Unis, l’on en trouve des exemples, tels OpenAcademy permettant aux universités et écoles supérieures américaines de créer des sites Drupal et d’y ajouter des applis. Dans notre pays, ce concept n’a encore jamais été mis en oeuvre à une telle échelle.”
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