Le gouvernement flamand fait un pas concret vers les données ouvertes
Le gouvernement flamand a approuvé la note conceptuelle de son ministre des affaires administratives Geert Bourgeois sur les ‘open data’. Même si la Belgique accuse pas mal de retard sur les Etats-Unis, où le président Barack Obama en est la force motrice, et sur la Grande-Bretagne qui, depuis 2010, permet à sa population d’accéder via data.gov.uk à des milliers d’ensembles de données gouvernementales, le concept des ‘open data’ – l’ouverture des données gouvernementales non liées à des personnes – gagne progressivement du terrain auprès des autorités de notre pays.
Le gouvernement flamand a approuvé la note conceptuelle de son ministre des affaires administratives Geert Bourgeois sur les ‘open data’.
Même si la Belgique accuse pas mal de retard sur les Etats-Unis, où le président Barack Obama en est la force motrice, et sur la Grande-Bretagne qui, depuis 2010, permet à sa population d’accéder via data.gov.uk à des milliers d’ensembles de données gouvernementales, le concept des ‘open data’ – l’ouverture des données gouvernementales non liées à des personnes – gagne progressivement du terrain auprès des autorités de notre pays.
Il en va donc ainsi aussi de la Flandre. La demande des ‘open data’ était déjà l’une des plus pertinentes qui découlait de l’initiative ‘Vlaanderen’, par laquelle le gouvernement flamand entendait entrer en contact interactif avec ses ‘clients’ (les citoyens et les entreprises). Selon une étude réalisée par l’organisation de la connaissance néerlandaise TNO, la motivation de mettre des données gouvernementales à la disposition du public réside dans une combinaison de la valeur économique (innovation), d’un meilleur service public et du pouvoir de démocratisation que les données ouvertes portent potentiellement en elles. C’est surtout le premier argument qui est du reste étayé et chiffré dans diverses études.
Le ministre Geert Bourgeois y a réagi avec une note conceptuelle qui vient donc d’être approuvée par le gouvernement flamand. Selon cette note, les open data doivent devenir la norme au sein du gouvernement flamand, et les données fermées ne seront plus de mise qu’avec une justification explicite. Selon le document, la réutilisation des données ouvertes sera tolérée, “y compris à des fins commerciales, gratuitement ou moyennant une indemnisation raisonnable”. Pour les open data, il faudra en outre utiliser des standards et API ouverts, et il conviendra de puiser dans des données authentiques là où ce sera possible, peut-on encore lire dans la note.
Bourgeois demande aussi une approche intégrale, donc tant au niveau local, régional que fédéral. L’idée est de développer déjà pour la Flandre un répertoire central contenant des données génériques sur le gouvernement flamand dans son ensemble. “Dans un premier temps, l’on pense aux données collectées dans la cadre du programme ‘VO-bedrijfsinformatie’. (…) Ce répertoire pourra évoluer à terme en une importante source (authentique) de données ouvertes disponibles pour les citoyens et les entreprises.”
Très concrètement, la proposition consiste à faire dès cet automne un tour d’horizon des initiatives en cours au sein des pouvoirs publics flamand, fédéral et local pour voir où la collaboration est possible. Entre-temps, la concertation avec le gouvernement fédéral a débuté, afin d’ajuster les métadonnées, les formats et les modèles de licence, pour aller jusqu’à un portail commun. De décembre à mai de l’an prochain, les ensembles de données flamandes utiles devront être identifiées et peut-être même déjà publiées. Aujourd’hui, le but est qu’en même temps, une approche structurelle se mette également en place et qu’au sein des pouvoirs publics, mais aussi dans les entreprises et chez les citoyens, il y ait une conscientisation qui s’installe.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici