Le gouvernement fédéral libère de l’argent pour les ordinateurs à voter
Les communes flamandes qui disposaient déjà d’ordinateurs à voter dans le passé, mais aussi quelques villes plus grandes pourront certainement recourir aux nouveaux ordinateurs à voter de Smartmatic lors des prochaines élections communales en automne. oilà ce qu’a annoncé la VRT au terme du comité ministériel fédéral de vendredi passé et qui a été confirmé au cabinet du ministre de l’Economie, Johan Vande Lanotte. “Nous avons veillé à ce qu’il y ait un budget suffisant pour que les communes qui possédaient déjà des ordinateurs à voter, puissent les remplacer”, a expliqué Els Bruggeman, porte-parole de Vande Lanotte. “Ce budget – 5 millions d’euros – est inférieur à ce qui avait été initialement convenu avec la Flandre et Bruxelles, mais la proportion de 80-20 est toujours respectée.”
Les communes flamandes qui disposaient déjà d’ordinateurs à voter dans le passé, mais aussi quelques villes plus grandes pourront certainement recourir aux nouveaux ordinateurs à voter de Smartmatic lors des prochaines élections communales en automne.
Voilà ce qu’a annoncé la VRT au terme du comité ministériel fédéral de vendredi passé et qui a été confirmé au cabinet du ministre de l’Economie, Johan Vande Lanotte. “Nous avons veillé à ce qu’il y ait un budget suffisant pour que les communes qui possédaient déjà des ordinateurs à voter, puissent les remplacer”, a expliqué Els Bruggeman, porte-parole de Vande Lanotte. “Ce budget – 5 millions d’euros – est inférieur à ce qui avait été initialement convenu avec la Flandre et Bruxelles, mais la proportion de 80-20 est toujours respectée.”
L’explication se trouve dans les fortes économies que le gouvernement fédéral doit s’imposer. “En ces temps de crise, il n’était pas prioritaire de prévoir un budget pour étendre encore le vote électronique (la Flandre voulait que toutes les communes de plus de 25.000 habitants soient équipées de nouveaux ordinateurs à voter, ndlr). Mais nous souhaitons néanmoins veiller à ce que les communes qui utilisaient déjà les ordinateurs à voter, puissent continuer à le faire.”
Le ministre flamand des affaires administratives Geert Bourgeois (N-VA) est mécontent de l’attitude du gouvernement fédéral. “C’est vexant et cela va à l’encontre de l’accord de collaboration conclu”, a-t-il indiqué à l’agence de presse Belga.
Bourgeois souhaite ne pas renoncer complètement à l’extension planifiée en Flandre et envisage quand même d’introduire le vote électronique dans six villes flamandes supplémentaires. Le nombre de communes dans lesquelles il sera possible de voter numériquement, passerait ainsi de 143 à 149 (Gand, Bruges, Alost, Courtrai, Roulers et Ostende viendraient s’y ajouter) sur les 308, ce qui représenterait non plus 50, mais 60 pour cent de la population flamande. Initialement, l’objectif était de permettre à 173 communes de voter électroniquement, soit trois quarts de la population.
Comme un nombre inférieur d’ordinateurs devront être commandés, l’opération sera en quelque sorte “budgétairement neutre” pour la Flandre, apprend-on. “Nous avions prévu 36 millions d’euros. Ce sera donc un peu moins.”
Pour être complets, sachez que la Wallonie n’est pas concernée par cette affaire des nouveaux ordinateurs à voter. Dans le sud du pays, les ordinateurs à voter existants seront de nouveau utilisés en octobre. Quant à Bruxelles, intéressée elle aussi par le nouveau système, l’on votait déjà électroniquement dans les 19 communes. Le but ici est de tester le nouvel équipement dans deux de ces communes lors des élections communales. Si ce test est réussi, le système sera étendu aux autres communes.
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