L’e-facture permettrait d’économiser jusqu’à 3,5 milliards d’euros
Cinq ans après l’introduction de l’e-facture en Belgique, seul un pour cent des factures sont expédiées par voie électronique dans notre pays. Une économie potentielle de 3,5 milliards EUR nous file ainsi sous le nez.
Cinq ans après l’introduction de l’e-facture en Belgique, seul un pour cent des factures sont expédiées par voie électronique dans notre pays. Une économie potentielle de 3,5 milliards EUR nous file ainsi sous le nez.
Nombre d’entreprises envoient certes aujourd’hui déjà des factures au format PDF à leurs clients, mais ce type de facture n’est pas valable en droit, ce qui fait qu’une version papier doit quand même être expédiée par la poste. La Belgian Task Force E-invoicing, où les organisations d’employeurs et une série d’entreprises sont représentées, exige par conséquent que l’e-facture devienne dès 2010 l’égale de la facture papier.
Selon la Task Force, les prescriptions légales seraient actuellement exagérément strictes, ce qui rendrait le seuil d’accès trop haut. “Le législateur demande par exemple une authentification sans faille de l’expéditeur, déclare Philippe Lambrecht, secrétaire général de la FEB. Mais la facture papier offre-t-elle cette garantie? Non n’est-ce pas?”
Pour Unizo, il s’agit là d’une initiative qui ne coûterait rien au gouvernement et qui permettrait aux entreprises de réaliser des économies en cette période de crise. “L’imprécision quant à la validité doit être levée d’urgence”, ajoute Johan Bortier de l’organisation des employeurs.
Annuellement, 1 milliard de factures sont distribuées en Belgique, surtout à l’adresse d’entreprises ou des services publics. Le logiciel ERP qui permet d’identifier et de traiter les e-factures, existe depuis assez longtemps déjà. Généralement, c’est le standard EDI (Electronic Data Interchange) qui est exploité.
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