Le ‘drone ambulance’ volera-t-il bientôt vraiment?
Connaissez-vous le drone ambulance? Il permet de secourir plus rapidement les victimes d’un accident ou les personnes faisant l’objet d’une attaque cardiaque.
Conjointement avec l’UZ Gent, Living Tomorrow a organisé une nouvelle visite guidée de sa ‘maison du futur’, en se focalisant sur les nouvelles technologies et les innovations dans les soins de santé. Le drone ambulance que nous avions déjà évoqué en octobre de l’année dernière, s’est vu attribuer une place de choix lors de cette visite guidée.
Il s’agit d’un petit avion jaune fluo sans équipage qui peut décoller immédiatement et de manière autonome, dès que quelqu’un appelle le numéro d’urgence 112. Le drone – qui peut atteindre une vitesse oscillant entre 100 et 120 kilomètres/heure – dispose d’un GPS (pour déterminer l’emplacement de la victime), de connexions vidéo et son (permettant à un secouriste de fournir au départ d’une centrale des instructions à quelqu’un proche du patient), ainsi que d’un défibrillateur (pour que le drone puisse relancer le coeur de la victime au moyen d’une secousse électrique).
Aussi pour les accidents
“Le drone peut également être utilisé pour d’autres applications, par exemple aux accidents sur autoroutes”, ajoute De Vos. Un drone peut en effet arriver rapidement sur place et évaluer aussitôt la gravité de l’accident, ce qui doit se traduire par une assistance à la fois meilleure, plus ciblée et plus rapide. “Nous attendons une suite à propos du drone ambulance”, poursuit Joachim De Vos.
Du pain sur la planche
Mais avant que le drone ambulance puisse effectivement voler, il y a encore du pain sur la planche. Le législateur n’autorise par exemple encore et toujours pas ce genre de vol, même si l’on y accorde actuellement de l’attention. Dans le prochain numéro de Data News, vous en saurez du reste davantage sur la réglementation en matière de drones. Pour les drones permettant de sauver des vies, utilisables par les services d’urgence, l’on pense à une mesure d’exception. Mais du côté des centrales d’alarme aussi, le gestionnaire Astrid a encore du travail à effectuer, afin que la technologie puisse être intégrée.
Le drone doit également s’inscrire dans une appli d’urgence, de sorte que le Belge moyen puisse via cette appli prendre contact avec les services d’assistance au moyen de son smartphone. Cette appli devrait du reste sortir l’année prochaine. C’est Astrid, le gestionnaire du réseau des services d’urgence, qui a la charge de son développement.
Outre le drone, la visite guidée de Living Tomorrow s’est aussi focalisée sur la prévention, le diagnostic et le traitement plus ciblé. Il est ici question d’applis et de produits qui, dans le cadre de la tendance ‘internet of things’, veillent à ce que nous contrôlions nous-mêmes notre santé. Parmi les autres éléments de première importance, citons par exemple les applis médicales de revalidation à domicile – en ce compris une application Oculus Rift de réalité virtuelle – ou un concept portant sur un portail médical nouvelle génération qui regrouperait l’ensemble de vos données médicales personnelles. Via ce ‘MyHealthPortal’, les patients pourraient aussi entrer directement en contact avec les services de secours ou inversement.
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