Le ‘Cyber Millenial’ est un poivrot
Jeune, de formation supérieure et fan de technologie. Répondez-vous à ces trois critères? Il y a alors de fortes chances que vous soyez aussi un poivrot. Voilà du moins ce que tend à démontrer une récente étude américaine réalisée par le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (NIAAA).
Jeune, de formation supérieure et fan de technologie. Répondez-vous à ces trois critères? Il y a alors de fortes chances que vous soyez aussi un poivrot. Voilà du moins ce que tend à démontrer une récente étude américaine réalisée par le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (NIAAA).
Cette étude a exploité de grandes bases de données de marketing et a regroupé ces informations avec celles issues des banques de données des services de soins de santé américains ‘Centers for Disease Control and Prevention’ (CDC). L’objectif était d’identifier les buveurs à risque et d’en savoir plus sur leurs caractéristiques sociales, leurs habitudes et leurs comportements.
L’étude a abouti à 10 segments de population identifiables comme buveurs à risque. Ils ont pu être répartis en 2 grands groupes, l’un reprenant les personnes d’âge moyen et l’autre les jeunes gens. Ce qui est étonnant, c’est que les jeunes ‘poivrots’ ont en général une formation supérieure, des connaissances technologiques poussées et sont mélangés du point de vue ethnique. L’étude les qualifie de ‘Cyber Millenials’. Ils vivent en périphérie des villes et sont assez étonnamment très soucieux de leur santé: ils fument moins que la moyenne, font du sport et mangent des aliments produits organiquement. Mais ils aiment donc boire beaucoup.
Pour les Américains, cette étude est évidemment utile pour mieux prendre conscience de leur état et y réagir. Peut-être est-ce aussi le cas pour nous, les Belges? Nous étions quand même quelque peu curieux de savoir ce que ces chercheurs considèrent comme un buveur à risque. Selon eux, il semble que ce soit quelqu’un qui au cours des 30 derniers jours à consommé deux fois 5 boissons alcoolisées ou plus. Mais on dirait un… Belge. Peut-être pas de quoi fouetter un chat…
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici