Le coût des écoutes téléphoniques: plus de 21 millions d’euros
L’an dernier, la Justice a dépensé plus de 21 millions d’euros en écoutes téléphoniques. Voilà la réponse qu’a donnée le ministre de la Justice, Stefaan De Clerck, à une question du parlementaire Michel Doomst (CD&V).
L’an dernier, la Justice a dépensé plus de 21 millions d’euros en écoutes téléphoniques. Voilà la réponse qu’a donnée le ministre de la Justice, Stefaan De Clerck, à une question du parlementaire Michel Doomst (CD&V).
Brice De Ruyver, professeur de criminologie, confirme qu’il s’agit là d’une technique coûteuse et exigeante, “mais la police ne peut plus s’en passer dans la lutte qu’elle mène contre le banditisme”, explique-t-il dans Het Nieuwsblad.
L’écoute téléphonique proprement dit a coûté 4 millions d’euros l’an dernier. A cela, il convient cependant d’ajouter 17 millions d’euros de frais judiciaires d’enregistrement du trafic téléphonique entrant et sortant, d’activation de l’écoute, d’observation et d’identification des numéros suspects, etc. 3 millions d’euros seraient également versés à des interprètes et traducteurs.
“Dans chaque zone de police, le débat bat son plein quant à savoir si l’écoute téléphonique absorbe une trop grande activité policière”, réagit De Ruyver. “Mais chaque fois, on en arrive à la conclusion qu’elle est indispensable. L’écoute téléphonique est en effet l’un des principaux moyens menant à l’arrestation de bandes itinérantes ou permettant de lutter contre le commerce de la drogue et le terrorisme, ainsi que de surveiller les milieux extrémistes.”
Source: Belga
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