Le Cobol a la vie dure
S’il n’est pas vraiment sexy et si sa mort a été annoncée à maintes reprises, le langage Cobol, largement quinqua, a de beaux restes. Du moins selon une étude réalisée par l’Observatoire du Cobol de l’éditeur Micro Focus auprès d’un peu moins de 186 clients finaux et 95 SSII en France, Belgique et Suisse.
S’il n’est pas vraiment sexy et si sa mort a été annoncée à maintes reprises, le langage Cobol, largement quinqua, a de beaux restes. Du moins selon une étude réalisée par l’Observatoire du Cobol de l’éditeur Micro Focus auprès d’un peu moins de 186 clients finaux et 95 SSII en France, Belgique et Suisse.
Il en ressort que 83% utilisent toujours Cobol dans au moins une application critique et que ses utilisateurs se félicitent du fait qu’il est fiable (à 82%), facile à apprendre (69%), aisé à maintenir (51%) et adapté au business (50%). Autres points forts du Cobol évoqués par les utilisateurs: l’agilité et la capacité d’évoluer, la réduction des risques, l’alignement sur le business ainsi que la réduction des coûts et des délais de réalisation, sans oublier la portabilité.
Preuve de ce succès, près de la moitié des sociétés (44%) ont prévu un budget d’évolution de leur parc applicatif Cobol et 35% évoquent sa modernisation. En revanche, 12% considèrent leurs applications Cobol en fin de vie et ne les remplaceront pas, alors que 17% envisagent de les substituer par un progiciel et 8% de les downsizer.
Patrick Rataud, directeur général de Micro Focus France/Benelux, souligne encore que “les étudiants qui apprennent le Cobol sont sûrs de trouver un travail”, sachant que la moitié environ des répondants peinent à embaucher des Cobolistes. Malgré cela, la majorité des participants qualifient Cobol de langage peu moderne.
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