Le CIO belge à peine impliqué chez les clients finaux
Le CIO belge table sur un budget en hausse pour les projets de numérisation. Mais moins de la moitié d’entre eux conçoit pour les clients des produits et des services constituant une top-priorité dans les entreprises.
Réduire les coûts et améliorer l’efficience: cela reste l’une des principales attentes qu’ont les entreprises dans leur département IT, en plus – évidemment – de veiller à ce que leurs systèmes IT demeurent disponibles et performants. Mais 7 CIO belges sur 10 affirment que l’entreprise attend aussi du département IT qu’il améliore les processus métier existants. 65 pour cent indiquent en outre que le département IT doit commander ou optimiser la numérisation (ou la poursuite de celle-ci) de l’entreprise. Voilà ce qui ressort du tout dernier Global CIO Survey de Deloitte.
Pour le CIO belge, il semble dès lors que la ‘numérisation’ représente le domaine qui aura dans les années à venir un énorme impact sur les activités des entreprises. Plus de la moitié des répondants à l’étude prévoit une augmentation budgétaire de 10 pour cent au cours des deux prochaines années pour les projets numériques. Un tiers d’entre eux table même sur une hausse de plus de 10 pour cent. C’est là une bonne nouvelle pour le CIO, qui y voit des possibilités de créer aussi de la valeur ajoutée pour son entreprise.
Le métier ne se concerte pas avec l’IT à propos des clients
Selon 53 pour cent des CIO interrogés, les ‘clients’ sont la top-priorité absolue des entreprises belges. L’année dernière, la même étude évoquait encore les ‘performances de l’entreprise’ en numéro un. Mais malgré cette focalisation sur les ‘clients’, le CIO est dans de nombreux cas pas ou peu impliqué chez le client final. Moins de la moitié des répondants conçoit des produits et services pour les clients. Il en va de même pour les analyses des données ou des expériences de la clientèle. Selon Deloitte, cela peut mener à la conclusion selon laquelle nombre d’initiatives orientées clients sont encore et toujours prises sans concertation entre le métier et l’IT.
Or cela peut être un problème pour le CIO. L’attention des entreprises porte plus que jamais sur l’attraction et la fidélisation de clients finaux et constitue une force motrice sous-jacente au processus de transformation numérique.
L’étude a été réalisée parmi 1.217 ‘technology leaders’ disséminés dans 48 pays. Pour la Belgique, 43 CIO ont été interrogés, surtout dans le secteur du bâtiment, l’industrie de fabrication, l’énergie, la vente au détail, ainsi que les services financiers et professionnels.
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