‘Le blocage de Twitter n’est pas une attaque contre la liberté d’expression’
Selon le ministre turc des Finances, Mehmet Simsek, le blocage de Twitter dans son pays ne doit absolument pas être assimilé à une attaque contre la liberté d’expression.
Selon le ministre turc des Finances, Mehmet Simsek, le blocage de Twitter dans son pays ne doit absolument pas être assimilé à une attaque contre la liberté d’expression, mais bien contre la négation des ordonnances judiciaires par le service de microblogging.
Simsek admet que le blocage de Twitter n’est pas une bonne chose pour l’image du gouvernement turc, mais il dément qu’il s’agisse d’une attaque contre la liberté d’expression.
‘Le contrôleur des télécommunications en Turquie a demandé plusieurs fois à Twitter de supprimer du contenu spécifique sur la base d’ordonnances judiciaires, mais l’entreprise a refusé à chaque fois d’obtempérer’, a déclaré le ministre à la BBC. ‘Aucune entreprise n’est au-dessus de la loi.’
Elections
Durant la nuit de jeudi à vendredi dernier, le premier ministre turc Tayyip Recep Erdogan a fait bloquer Twitter après la diffusion de tweets évoquant des enregistrements vidéo qui le mettaient directement en cause dans un scandale de corruption.
Le 30 mars, il y aura des élections communales en Turquie, et celles-ci s’annoncent comme un referendum pour ou contre Erdogan.
Portes dérobées
Durant les 36 premières heures qui ont suivi le blocage, des millions de tweets ont quand même été envoyés par le truchement de portes dérobées. L’on estime à quelque dix millions le nombre d’utilisateurs de Twitter en Turquie.
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