Le Blackberry victime de la crise
Toyota Motor Europe (Diegem) vient de demander à une soixantaine de ses collaborateurs de restituer leur Blackberry, question de réduire les coûts. L’utilisation du Blackberry est désormais limitée à la direction générale.
Toyota Motor Europe (Diegem) vient de demander à une soixantaine de ses collaborateurs de restituer leur Blackberry, question de réduire les coûts. L’utilisation du Blackberry est désormais limitée à la direction générale.
C’est sans doute la première fois qu’une grande entreprise prend des mesures pour limiter l’utilisation des appareils Blackberry, destinés surtout à la gestion des e-mails et de l’agenda. Toyota Motor Europe avait distribué ce PDA aux collaborateurs amenés à voyager fréquemment. Reste que les coûts de communications sont relativement élevés. “En raison de la crise, les entreprises doivent être plus rigoureuses dans leurs dépenses, notamment en télécoms et donc aussi en données mobiles, explique la porte-parole de Belgacom, Frédérique Verbiest. Ces restrictions sont toutefois compensées par les nombreux nouveaux clients en données mobiles. De très nombreuses entreprises doivent encore découvrir le Blackberry.”
Le problème est qu’une fois que le collaborateur s’habitue au courriel mobile, il finit par y être accro. “La plupart ont les pires difficultés à se séparer de leur Blackberry”, reconnaît une source interne à Toyota Motor Europe.
Chris Burke, directeur général de la division EMEA de Research In Motion, le fabricant du Blackberry, a estimé le mois dernier encore que la Belgique se positionnait relativement bien au niveau des ventes, mais que d’autres pays comme l’Espagne et l’Allemagne étaient en net déclin. Dans ces pays également, la crise économique se traduit par des économies de coûts.
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