L’Autorité belge de protection des données plaide pour une approche européenne de ChatGPT

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Pieterjan Van Leemputten

Provisoirement, le blocage italien de ChatGPT reste limité à ce pays. En Belgique, aucun projet de ce genre ne semble se dessiner, mais l’APD prône une approche européenne, si on devait en arriver là.

En Italie, la Garante per la protezione dei dati personali, le pendant de l’Autorité belge de protection des données (APD), a décidé qu’OpenAI n’était temporairement plus autorisée à proposer son outil ChatGPT en Italie. Il convient d’abord que l’entreprise donne plus d’informations sur la manière dont elle traite les données. Aujourd’hui, le service est bloqué par OpenAI dans le pays, sur base de la géolocalisation.

Data News a demandé à l’APD si la décision italienne aura des conséquences pour notre pays et/ou si un projet similaire existe chez nous. La réponse à la première question est négative. L’APD indique qu’OpenAI ne dispose pas d’un siège en Europe, ce qui fait que les autorités nationales peuvent elles-mêmes choisir de s’y opposer.

Quant à la possibilité d’un projet similaire chez nous, l’APD ne s’exprime pas de manière explicite. Si elle reçoit des indications sérieuses, elle pourrait décider d’analyser le traitement des données, mais d’un point de vue légal, elle ne peut communiquer sur l’actualité, comme elle l’explique à notre rédaction. En outre, l’organisation insiste sur le fait que cela ne serait pas efficient dans la mesure où l’autorité italienne a déjà entamé une telle enquête, mais aussi parce que l’APD dispose de moyens limités. ‘Comme ce genre de traitement de données concerne l’ensemble des citoyens européens (voire hors UE), l’APD estime que cette question doit plutôt être abordée au niveau européen’, déclare-t-on à l’APD dans une réaction à l’adresse de Data News

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