Larry Page fait le ménage chez Google
Le fait que Larry Page va assumer de nouveau le 4 avril prochain la fonction de CEO de Google, ne passe pas inaperçu.
Le fait que Larry Page va assumer de nouveau le 4 avril prochain la fonction de CEO de Google, ne passe pas inaperçu. Le co-fondateur de Google entend en effet en revenir à l’atmosphère de ses débuts et chamboule par conséquent complètement l’organisation interne de son entreprise.
Depuis qu’Eric Schmidt a annoncé en janvier renoncer à son poste de CEO de Google, Larry Page a mis en branle toute une machinerie, afin d’appréhender la bureaucratie au sein de l’entreprise. En 2001, lorsque Schmidt a repris le flambeau de Page, Google occupait 200 collaborateurs et exploitait uniquement un moteur de recherche, mais aujourd’hui, l’entreprise internet est devenue un fameux mastodonte de 24.000 employés occupés sur d’innombrables projets de toutes tailles.
Le journal The Wall Street Journal écrit que Page a demandé à ses product managers de lui envoyer un mail de 60 mots maximum décrivant leurs projets. Selon toute une série de collaborateurs qui souhaitent garder l’anonymat, l’objectif est de supprimer des projets, alors que d’autres encore bénéficieront de moins d’attention et donc de moins d’argent.
Au cours des semaines précédentes, Page (38 ans) aurait déjà pris le café avec pas mal de ses employés, afin d’écouter ce qu’ils ont à dire, mais aussi pour leur indiquer la manière d’accélérer les procédures décisionnelles lentes au sein de l’entreprise. Il leur aurait entre autres demandé de se réunir de manière plus efficiente, sans la présence d’ordinateurs portables, mais à chaque fois avec un décideur spécifique dans la salle de réunions.
Pour en revenir à l’ambiance du début, Page a également contraint ses top managers à tenir ensemble chaque midi une brève session de travail. Celle-ci devrait être organisée en dehors des bureaux directoriaux, dans un local ouvert et accessible. En outre, le ‘nouveau’ CEO entend que les différentes divisions de Google fonctionnent davantage comme des start-ups (jeunes entreprises), afin de pouvoir réagir plus rapidement aux conditions du marché, mais aussi d’innover à un rythme plus soutenu.
L’un des projets qui devrait être pas mal réduit, selon certains initiés, c’est Google Health. Ce projet (américain) permet de stocker des informations médicales sur un serveur de Google. A partir de là, le patient peut mettre son dossier électronique à la disposition de quiconque a besoin de ces informations.
Selon The Wall Street Journal, Page dispose aussi de quelques chevaux de bataille avec les annonces graphiques, YouTube, Google Apps et Android, même s’il faut immédiatement ajouter que l’entreprise tire la majeure partie de ses 30 milliards de dollars de chiffre d’affaires encore et toujours de son moteur de recherche.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici