L’Amérique du Nord prévoit un label propre pour les jeux à micro-transactions
L’organisation américaine Entertainment Software Rating Board (ESRB) prend ‘la première d’une série de mesures’ à l’encontre des jeux qui proposent du contenu numérique contre de l’argent bien réel.
L’ESRB est une organisation qui juge le contenu des jeux vidéo en Amérique du Nord. Dans un communiqué sur Twitter, elle vient d’annoncer la sortie d’un nouveau label pour les micro-transactions, à savoir ‘les achats en cours de jeu’. Selon l’ESRB, il s’agit là de ‘la première d’une série de mesures’ destinées à mieux réglementer les micro-transactions.
Aucune distinction
Le nouveau label cible tous les jeux qui invitent les joueurs à acheter du contenu avec de l’argent réel. Aucune distinction n’est faite entre les types de micro-transactions. Qu’il s’agisse de l’achat d’un article cosmétique spécifique ou d’une récompense aléatoire qui offre aux joueurs un avantage durant le jeu: le label reste pareil. Les jeux qui proposent des extensions de contenu, tomberont aussi sous le coup de ce label.
Patricia Vance, directrice de l’ESRB, est satisfaite de cette première mesure. “Les parents ont besoin d’informations simples”, déclare-t-elle en réaction au site d’actualités Kotaku. “Nous ne pouvons pas les submerger de davantage de détails car l’expérience nous apprend qu’ils ne font pas de distinction entre les différentes formes de micro-transactions.”
Informer les parents
En outre, le régulateur des jeux vidéo lance aussi sur son site web un kit d’outils pour les parents. Il s’agit d’une série de conseils pour leur permettre d’exercer un meilleur contrôle sur leurs enfants, lorsqu’ils sont aux prises avec les micro-transactions. Les parents pourront ainsi par exemple choisir de fixer des limites lors de l’achat d’un contenu numérique. L’ESRB a prodigué des conseils pour les différentes plates-formes de jeux vidéo.
Depuis la controverse portant sur le côté aléatoire de ce qu’on appelle les ‘loot-boxes’ (pochettes-surprises) dans les jeux, diverses réactions sont déjà venues d’organisations et de politiciens. Récemment encore, un parlementaire de l’état américain d’Hawaï a annoncé une série de propositions de loi, prévoyant notamment l’apposition d’un âge minimum sur les jeux proposant les pochettes-surprises.
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