La société mère de Google régule les protestations de la Silicon Valley contre l’interdiction d’entrée US
Alphabet, la société mère de Google, régule les protestations émanant de la Silicon Valley contre l’interdiction d’entrée sur le territoire américain.
Alphabet a pris contact avec un bureau d’avocats de Washington, mais d’autres entreprises veulent partager les coûts que cela représente, selon l’agence de presse Bloomberg.
Lundi, nous écrivions déjà que des entreprises technologiques se mêlaient au combat juridique mené contre Trump. Selon ces géants, l’interdiction décrétée par le président est discriminatoire. En outre, elle exerce un effet négatif sur les entreprises.
Quelque 120 entreprises technologiques se regroupent en justice pour s’opposer à la décision prise par le nouveau président Donald Trump. Parmi elles, on trouve des noms connus comme Facebook, Apple, Microsoft, Snapchat, Twitter, Netflix, Spotify, GoPro, Dropbox, eBay, LinkedIn, Uber, Airbnb, Tesla, Intel, Pinterest et Wikipedia. Elles ont signé ensemble ce qu’elles appellent une ‘amicus letter’, dans laquelle elles expliquent leur vision de la situation et ce, même si elles ne sont pas partie prenantes dans le procès intenté par deux états américains.
Tesla et SpaceX y adhérent à présent aussi
Parmi ces entreprises, on recense quelques absences étonnantes. C’est ainsi qu’Amazon n’y apparaît pas, même si elle entend elle-même mener des actions contre l’interdiction. Quant à IBM et Oracle, elles se tiennent complètement à l’écart des protestations.
Hier, nous écrivions aussi que SpaceX et Tesla n’avaient pas non plus signé la lettre, mais ces entreprises ont entre-temps changé d’avis. Dans un communiqué, un porte-parole informe que “dès que nous avons pris connaissance de la lettre, nous avons demandé de pouvoir y adhérer aussi”.
Le directeur de cesdeux entreprises, Elon Musk, siège lui-même au sein du comité consultatif de Trump, se composant de hautes personnalités de la vie économique américaine. Cela lui a du reste valu pas mal de critiques, mais il affirme qu’il est préférable d’aborder les problèmes de l’intérieur. Ce week-end, il s’est tourné vers Twitter pour approfondir le débat sur sa participation. Il a ainsi indiqué à ses suiveurs qu’il avait réussi à mettre l’interdiction d’entrée sur le territoire américain à l’ordre du jour d’une prochaine réunion et que le sujet serait donc débattu. Grâce à sa participation, le comité consultatif a aussi abordé le thème du changement climatique mondial.
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