La SNCB veut commander des milliers de montres intelligentes pour améliorer la ponctualité des trains
La société des chemins de fer belges, la SNCB, a lancé la semaine dernière une adjudication pour l’achat de milliers de montres connectées, tablettes et autres smartphones. La SNCB entend ainsi miser davantage sur la numérisation. Elle veut utiliser concrètement les montres intelligentes pour améliorer la ponctualité des trains.
L’adjudication publique porte sur l’achat de 13.500 smartphones, 7.000 tablettes et 6.000 montres connectées et autres accessoires. Le fournisseur de ces appareils devra ensuite aussi se charger de leur maintenance et des réparations. De plus, la SNCB recherche également un logiciel de gestion de tous les appareils existants et nouveaux. ‘Ces achats planifiés s’inscrivent dans notre stratégie de numérisation’, explique le porte-parole Dimitri Temmerman, qui affirme que les appareils seront destinés aux conducteurs et accompagnateurs de trains.
‘Les montres doivent améliorer la ponctualité des trains. Aux heures de pointe en soirée par exemple, pas moins de 84 trains doivent transiter chaque heure par la connexion nord-sud à Bruxelles. Chaque seconde compte donc pour respecter l’horaire prévu’, ajoute encore Temmerman.
Les tablettes, qui devraient être fournies aux conducteurs cette année encore, auront comme but de les aider au niveau d’une grille de travail actualisée. Quant aux smartphones, ils serviront notamment à rechercher des informations sur la circulation des trains et seraient utilisés, conjointement avec les montres intelligentes, à partir de l’année prochaine.
Ce contrat-cadre courra sur cinq années. Selon Temmerman, quelque 7.300 smartphones, 3.800 tablettes et 3.200 montres connectées seraient nécessaires simultanément. Les nombres supérieurs figurant dans le contrat incluent aussi les appareils de réserve.
Les candidats fournisseurs ont jusqu’au 15 mars inclus pour s’enregistrer à la procédure d’adjudication. La SNCB ne souhaite pas citer un montant d’investissement, même pas une marge (grossière), afin, selon elle, de permettre le bon déroulement de la procédure d’adjudication.