La Silicon Valley face au FBI: Facebook et Twitter se rangent aussi derrière Apple

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Wim Kopinga Redacteur DataNews.be

Après Google, Whatsapp et Edward Snowden, voici à présent que Facebook et Twitter se rallient aussi à Apple dans son combat contre le FBI.

Cela commence à ressembler à un véritable affrontement entre la Silicon Valley et le FBI car après Whatsapp et Google, voici que Facebook et Twitter se rangent également derrière Apple. La Justice américaine avait ordonné à Apple de permettre au service de police fédéral, le FBI, d’accéder au contenu crypté d’un iPhone appartenant à l’un des terroristes de San Bernardino, mais l’entreprise refuse. Si Apple crée un logiciel permettant de pirater un seul iPhone, c’est tous les iPhone qui seront ainsi accessibles.

Les iPhone sont en effet ainsi protégés qu’ils n’autorisent pas plus de dix fois la saisie de leur code d’accès. Si au bout de ces dix essais, l’iPhone est toujours verrouillé, toutes les données en sont effacées, ce que le FBI veut évidemment absolument éviter.

Dans un communiqué, Facebook annonce à présent se ranger derrière Apple, alors que Twitter fait de même au moyen d’un tweet de son CEO, Jack Dorsey, dans lequel il déclare “s’opposer à fond à l’exigence imposée à des entreprises d’affaiblir la sécurité de leurs systèmes”. Le fait que ces firmes se rallient à Apple n’a rien de surprenant dans la mesure où toutes deux disposent de très nombreuses données d’utilisateurs. Tant qu’elles peuvent les conserver en sécurité, leurs clients seront satisfaits.

Voilà pourquoi il n’est pas illogique d’apporter une nuance de taille dans le ‘combat noble’ que mène Apple. Car en fin de compte, l’entreprise la plus riche au monde a comme but de gagner (énormément) d’argent. Le dénonciateur Edward Snowden l’a lui-même formulé ainsi dans un tweet: ‘Si Apple n’obtient pas raison en justice, les entreprises américaines ne pourront plus vendre de produits sûrs – mais bien la concurrence internationale. Outre l’aspect sécuritaire, il y a donc aussi un énorme aspect économique lié à cette affaire.’

Snowden n’avait pas hésité à l’appeler déjà ‘la plus importante affaire de la décennie écoulée’ – une déclaration pas vraiment exagérée.

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