La Sabam va-t-elle aussi sauter sur l’ICT?
S’il n’en tenait qu’au directeur de la Sabam, Marc Hermant, l’organisation de défense des droits d’auteur s’occuperait elle aussi d’ICT à l’avenir. Voilà ce qu’on peut lire dans La Libre Belgique. “Toutes ces disciplines artistiques se nichent dans le même environnement numérique”, explique Hermant. “Si l’on prend une application pour iPhone, l’on y trouve du texte, de la musique, des images,… Et bien en tant qu’association d’auteurs, nous devons aussi rétribuer les travaux intellectuels qui s’y trouvent.”
S’il n’en tenait qu’au directeur de la Sabam, Marc Hermant, l’organisation de défense des droits d’auteur s’occuperait elle aussi d’ICT à l’avenir.
Voilà ce qu’on peut lire dans La Libre Belgique. “Toutes ces disciplines artistiques se nichent dans le même environnement numérique”, explique Hermant. “Si l’on prend une application pour iPhone, l’on y trouve du texte, de la musique, des images,… Et bien en tant qu’association d’auteurs, nous devons aussi rétribuer les travaux intellectuels qui s’y trouvent.”
Et le développement de logiciels pourrait également être protégé. “Il y a une demande spécifique de la part des auteurs de software, qui voient parfois leur travail exploité dans le monde entier, sans le moindre contrôle.” Hermant ajoute cependant que ce n’est provisoirement “qu’un voeu pieux” d’étendre la Sabam à l’ICT.
Selon La Libre, la Sabam se mêlerait ainsi en fait au combat qui oppose les créateurs de logiciels commerciaux et la communauté open source. “J’éprouve beaucoup de respect pour la philosophie open source”, affirme Hermant. “Mais il faut tenir compte d’une certaine réalité. Bien que le code soit librement consultable, son utilisation engendre souvent un service payant. Et c’est là que les développeurs se laissent souvent mystifier par d’autres personnes moins scrupuleuses qui recyclent leur travail sans la moindre autorisation.”
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