“La politique d’innovation flamande a encore gagné en complexité”
La politique d’innovation flamande rapporte à celui/celle qui s’y retrouve. Mais la recherche proprement dite est nettement trop compliquée. Une simplification s’avère indispensable. Voilà ce qui ressort de la version provisoire d’un rapport dressé par un groupe d’experts sous la direction du professeur Luc Soete, rapport que le journal De Tijd a pu consulter.
La politique d’innovation flamande rapporte à celui/celle qui s’y retrouve. Mais la recherche proprement dite est nettement trop compliquée. Une simplification s’avère indispensable. Voilà ce qui ressort de la version provisoire d’un rapport dressé par un groupe d’experts sous la direction du professeur Luc Soete, rapport que le journal De Tijd a pu consulter.
Selon le premier rapport Soete, datant de 2007, la politique d’innovation flamande était déjà un embrouillamini. Les choses ne se sont entre-temps pas arrangées. Depuis 2007, des efforts ont certes été consentis, peut-on lire, mais “c’est surtout sur le plan du soutien indirect aux entreprises qu’il y a encore et toujours un chevauchement gênant d’initiatives, ainsi qu’un investissement insuffisamment efficient des institutions publiques”. Le transfert de compétences et l’accroissement de l’intérêt politique ont encore augmenté la complexité, selon le nouveau rapport.
Conséquence? “Un paysage complexe et fragmenté” et “des instruments qui sont d’une manière ou d’une autre encore et toujours insuffisamment connus par les acteurs dans la pratique.” Autrement dit, si l’on s’y retrouve, l’on peut entreprendre de belles choses grâce au soutien flamand à l’innovation. Le hic, c’est qu’il est incroyablement malaisé de trouver son chemin.
Dans le rapport, l’on plaide par conséquent pour des économies de synergie, par exemple dans ce qu’on appelle les pôles de compétence qui, selon les experts, “semblent pour ainsi dire à la ramasse”. La stratégie est également trop morcelée avec des initiatives qui buttent les unes sur les autres, comme Vlaanderen in Actie (ViA) et le Pact 2020, la note conceptuelle Innovatiecentrum Vlaanderen et la Nieuw Industrieel Beleid (NIB). Les experts demandent enfin aussi de réunir de préférence dans un seul et même portefeuille la politique d’innovation et l’économie qui dépendent pour l’instant de deux ministres, à savoir Ingrid Lieten et Kris Peeters.
Luc Soete lui-même insiste auprès de l’agence de presse Belga sur le fait qu’il s’agit ici encore et toujours d’une version provisoire du rapport. Des experts doivent encore se prononcer à son sujet. L. Soete: “Je regrette la fuite des conclusions prématurées. Notre position n’est pas encore complètement définitive.”
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