La Nouvelle-Zélande renforce sa cyber-police en vue de censurer les vidéos violentes
La Nouvelle-Zélande disposera désormais d’une équipe de police séparée, chargée de déceler et de supprimer les vidéos et messages prônant la violence et, si possible, d’en découvrir les auteurs et de les poursuivre. Voilà ce qu’a déclaré la première ministre Jacinda Ardern lors d’une conférence de presse.
La Nouvelle-Zélande libère 17 millions d’euros pour combattre l’extrémisme en ligne durant les quatre prochaines années. Le département Censorship Compliance du ministère de l’intérieur sera étendu pour passer de 13 à 17 employés à temps plein. Le service, qui ne ciblait jusqu’à présent que les vidéos d’abus d’enfants, sera chargé dorénavant aussi de censurer les vidéos violentes. “Tout comme dans le cas de la lutte contre les abus d’enfants, il conviendra de collaborer avec les hébergeurs et fournisseurs en vue de trouver et de supprimer les vidéos à caractère violent”, a expliqué la première ministre Jacinda Ardern.
En mars, un terroriste blanc avait été l’auteur d’un bain de sang dans deux mosquées situées dans la ville néozélandaise de Christchurch. Il y avait tué 51 musulmans durant la prière. Il avait mis les images en direct sur Facebook, des vidéos qui furent ensuite largement partagées sur Twitter, YouTube, WhatsApp et Instagram.
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