La N-VA vise une réduction des tarifs des SMS
La N-VA demande à cet égard une analyse approfondie du marché.
Le parlementaire de la N-VA, Peter De Decker, demande à cet égard une analyse approfondie du marché, comme cela s’est fait en France.
“Il est inacceptable qu’un SMS envoyé de l’étranger vers un numéro en Belgique coûte souvent moins cher qu’un SMS expédieé sur le territoire national”, affirme Dedecker dans un communiqué de presse. “Les opérateurs réalisent chaque année un bénéfice s’exprimant en centaines de millions, alors que ce qu’on appelle les ‘tarifs de terminaison’ – ce que l’opérateur doit payer à un autre opérateur pour faire transiter un SMS par son réseau – ne représentent quasiment rien du point de vue technique.”
Selon lui, le marché du SMS est “trop important pour le consommateur en général et pour les jeunes en particulier. Les pouvoirs publics et les entreprises utilisent également toutes sortes de services, comme pour la vente de tickets de bus et de tram. Actuellement, le prix de ce ticket s’accompagne d’un surplus nettement trop élevé lié à la réception du SMS.”
Dedecker déclare que le régulateur télécom, l’IBBT, a les possibilités de réduire les tarifs des SMS. Dans un premier temps, il plaide pour la réalisation d’une analyse approfondie du marché, comme cela s’est fait en France par le régulateur télécom ARCEP. “Cette étude a démontré que le transit d’un SMS sur le réseau d’un autre opérateur ne coûte que 0,4 centime d’euro. L’analyse de marché effectuée par ARCEP a dès lors généré chez nos voisins français une réduction sensible du tarif de terminaison entre les opérateurs pour atteindre finalement un maximum d’1 centime d’euro à partir de 2012.”
Pour Dedecker, les opérateurs belges s’appliquent mutuellement des tarifs qui sont de 10 à 15 fois supérieurs aux 0,4 centimes d’euro cités “Et ces coûts se répercutent en fin de compte sur le consommateur.”
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