La Linux Foundation souhaite que les portefeuilles numériques se parlent

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Pieterjan Van Leemputten

Avec l’Open Wallet Foundation (OWF), la Linux Foundation entend devenir le moteur des portefeuilles numériques. L’ambition est de veiller à ce que différents portefeuilles numériques soient interopérables et… n’enferment pas leurs utilisateurs.

Il ne s’agira ni d’un portefeuille numérique propre ni de nouvelle normes ou de pièces d’identité (‘credentials’), selon la Linux Foundation à propos d’OWF. Elle entend cependant créer un moteur logiciel open source utilisable par d’autres portefeuilles. L’objectif est simple: s’assurer que les meilleurs portefeuilles disposent d’une fonctionnalité similaire et offrent une interopérabilité avec des projets transfrontaliers, tels le Digital Identity Wallet de l’UE.

La Linux Foundation est consciente qu’il existe aujourd’hui déjà des centaines de portefeuilles numériques, mais qui ne vont souvent pas de pair avec un enfermement propriétaire (‘vendor lock-in’) ou qui n’offrent que peu de possibilités de transférer des données vers d’autres portefeuilles. En même temps, l’organisation met en garde contre le manque de transparence en matière de sécurité, ou contre les possibilités limitées. Pour éviter qu’il faille combiner bientôt plusieurs portefeuilles, elle entend à présent sortir un moteur pouvant servir de base. Un rapport de l’organisation soutient ces arguments.

‘Les portefeuilles sont une infrastructure critique pour les paiements, l’identité et l’accès sécurisé. L’open source, pilotée par une collaboration entre grandes et petites entreprises, organisations à but non lucratif et dirigeants gouvernementaux, est un excellent modèle d’infrastructure vitale pour les sociétés numériques avec des avantages pour tout un chacun’, déclare Daniel Goldscheider, fondateur de l’OpenWallet Foundation.

A l’initiative de ce projet, on trouve plusieurs organisations à but non lucratif et quelques gouvernements. Du côté des entreprises, Accenture, Visa, Swisscom, Deutsche Telekom et sa filiale T-Systems notamment y participent.

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