La législation stricte pénalise les achats de fin d’année en ligne
Aujourd’hui, 57% des Belges font des achats de fin d’année sur l’internet. Soit sensiblement moins que nos voisins. En cause, une législation très stricte sur les pratiques commerciales, estime la Fedis, la fédération belge de la distribution.
Aujourd’hui, 57% des Belges font des achats de fin d’année sur l’internet. Soit sensiblement moins que nos voisins. En cause, une législation très stricte sur les pratiques commerciales, estime la Fedis, la fédération belge de la distribution.
Au cours des 9 premiers mois de cette année, les commerçants belges ont certes enregistré une progression de 33% des paiements en ligne par rapport à la période correspondante de l’an dernier. Ainsi, les marchands belges ont vendu pour 532 millions EUR via l’e-commerce, selon les chiffres du spécialiste du paiement en ligne Ogone. L’an dernier, ce chiffre atteignait 443 millions EUR.
“Les commerçants belges ne peuvent malheureusement pas profiter pleinement de cette opportunité. La rigueur de notre législation sur les pratiques commerciales constitue un frein au développement de cette activité”, affirme Dominique Michel, administrateur-délégué de la Fedis, dans un communiqué de presse. Ceci explique pourquoi, avec 57% d’achats de fin d’année via l’internet, la Belgique se situe nettement en retard sur ses voisins. C’est ainsi qu’en Allemagne, 82% des achats se font par l’internet, pour 77% en France et 64% aux Pays-Bas.
Le projet de loi désormais approuvé par le gouvernement (en date du 20 novembre) devrait simplifier quelque peu la vente sur l’internet dans notre pays. Ce projet supprime en effet l’interdiction de l’acompte et de la vente couplée. La Fedis espère à présent ouvertement que le Parlement approuvera ce projet sans retard.
Parmi les achats les plus fréquents sur l’internet, il faut citer les voyages (par 42% des Belges), les films, la musique et les livres (30%), et le multimédia ainsi que les logiciels (27%). Trois Belges sur dix ne font jamais d’achat par l’internet. Ils invoquent comme raison l’incertitude sur le produit (qualité, sécurité), les coûts d’expédition et la sécurité des paiements. A noter que les 50 ans et plus sont les moins réticents, tandis que les cyber-acheteurs les plus insouciants sont les Bruxellois.
Source: Belga
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