La Grande-Bretagne et les Etats-Unis accusent la Russie de l’attaque mondiale NotPetya
Tant les Etats-Unis que la Grande-Bretagne estiment que l’armée russe a été à la base de la diffusion à grande échelle du rançongiciel NotPetya. Ils mettent en garde contre des conséquences internationales.
Les gouvernements britannique et américain sont convaincus que les autorités russes – plus spécifiquement l’armée – sont à l’origine de la cyber-attaque mondiale NotPetya. Selon la Maison Blanche, cette dernière ciblait surtout l’Ukraine. Une porte-parole du gouvernement a qualifié l’utilisation du rançongiciel (‘ransomware’) “d’irréfléchie” et a mis en garde le Kremlin contre des “conséquences internationales”.
L’année dernière, des entreprises et des instances publiques avaient été la cible d’une attaque de ransomware à grande échelle, qui rendit leurs systèmes inaccessibles. L’épicentre de l’attaque était situé en Ukraine, mais des entreprises belges furent également touchées. NotPetya abusa de la même faille que l’attaque WannaCry précédente: un bug dans d’anciens systèmes Windows non actualisés d’entreprises.
‘Non fondé et absence de preuves’
La Grande-Bretagne a accusé la Russie hier jeudi déjà. La Maison Blanche souhaitait lancer un communiqué au même moment que Londres, mais le bain de sang causé dans une école de Floride a provoqué un report.
Le Kremlin a déjà réagi aux accusations. Les Russes démentent “catégoriquement” que Moscou se trouve à l’initiative de NotPetya. “Ce n’est rien d’autre que la poursuite d’une campagne russophobe”, a déclare Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin. Il qualifie ces accusations de ‘non fondées et d’absence de preuves’.
Ce n’est pas la première fois que la Russie est dans la ligne de mire pour des cyber-méfaits. L’année dernière, on apprenait ainsi que des messages provenant de Russie et publiés sur des médias sociaux avaient tenté d’influencer les élections présidentielles américaines. En outre, l’entreprise de sécurité russe Kaspersky a déjà à plusieurs reprises fait l’objet d’accusations d’espionnage.
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