La Flandre songe à son propre Smals

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

La Communauté flamande envisage de se constituer une réserve de consultants ICT, une sorte de Smals à la flamande. Avec, à long terme, l’ambition de détacher ces informaticiens auprès des villes et communes.

La Communauté flamande envisage de se constituer une réserve de consultants ICT, une sorte de Smals à la flamande. Avec, à long terme, l’ambition de détacher ces informaticiens auprès des villes et communes.

Pour l’instant, les ministres flamands planchent sur leur notes de gestion destinée à traduire en pratique l’accord politique conclu au niveau de la Flandre. “L’une des pistes envisagées par le Ministre flamand des Affaires administratives Geert Bourgeois afin de faire face à la pénurie de profils d’informaticiens de contact au sein des administrations flamandes consiste à mettre en place un pool de consultants ICT. Ceux-ci pourraient être détachés dans les différentes entités en fonction des projets initiés”, explique Bert Maertens, porte-parole.

Concrètement, il s’agirait d’une version flamande de Smals, cette ASBL chargée du recrutement d’informaticiens pour le compte de l’administration fédérale, informaticiens qui sont ensuite facturés à prix coûtant. Cette solution permet de contourner le problème des conditions salariales des fonctionnaires, tout en étant moins chère pour les membres que le recours à des prestataires de services externes. “En outre, les informaticiens ont souvent besoin de temps pour s’habituer à l’environnement spécifique de l’administration”, poursuit Bert Maertens. Cette structure n’aurait aucun impact sur le contrat d’externalisation actuel avec Belgacom et HP.

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