La fibre pour scanner les conteneurs contaminés à Zeebruge
Après le port d’Anvers, B-Telecom vient d’équiper Zeebruge d’un réseau à fibre optique destiné à transmettre aux unités centrales d’alarme des Douanes les données générées par les scanners et portant sur le taux éventuel de radioactivité des conteneurs.
Après le port d’Anvers, B-Telecom vient d’équiper Zeebruge d’un réseau à fibre optique destiné à transmettre aux unités centrales d’alarme des Douanes les données générées par les scanners et portant sur le taux éventuel de radioactivité des conteneurs.
Dans les deux ports, des portiques de mesure hypersensibles ont été installés le long des voies de chemin de fer aux entrées et sorties des terminaux de conteneurs. Les scanners détectent les chargements suspects et les conteneurs contaminés sont immédiatement isolés. Le projet s’inscrit dans le cadre de la Megaports Initiative des Etats-Unis qui couvre 75 grandes infrastructures portuaires. Si le plan vise surtout la lutte contre le terrorisme, le port d’Anvers a notamment déjà dû arrêter une cargaison de fruits contaminés de Tchernobyl.
Le réseau à fibre optique assure la transmission des données entre les portiques de mesure, les stations d’alarme centrales et la société portuaire Porthus. Il s’agit d’un projet sur 5 ans, avec possibilité de prolongation de 5 ans, qui porte sur 4,5 millions EUR.
B-Telecom est une entité de Syntigo, le département ICT de SNCB Holding. Avec quelque 200.000 km de fibre optique, B-Telecom contrôle l’un des plus importants réseaux du pays. La fibre a été installée le long des voies de chemin de fer et un point d’accès est prévu tous les kilomètres. D’ici juin, 35 km de “câble côtier” seront encore installés entre Ostende et La Panne en collaboration avec De Lijn. B-Telecom emploie 50 collaborateurs qui desservent environ 120 clients (dont la grande majorité des opérateurs) pour un chiffre d’affaires de 18 millions EUR.
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