La crise pousse les clients chez Red Hat
La crise économique a pour conséquence que nombre d’entreprises envisagent Red Hat et JBoss pour leurs applications cruciales. Voilà du moins ce qui ressort du Summit Event de Red Hat à Chicago.
La crise économique a pour conséquence que nombre d’entreprises envisagent Red Hat et JBoss pour leurs applications cruciales. Voilà du moins ce qui ressort du Summit Event de Red Hat à Chicago.
Il est bien connu que les entreprises hébergent déjà pas mal de middleware Linux et open source dans leur infrastructure ICT. Mais aujourd’hui, les entreprises s’adressent aussi à Red Hat pour leur infrastructure sur laquelle tournent des applications critiques.
Pour Red Hat, l’explication réside dans les efforts qu’elle a consentis ces dernières années tant en vue de sécuriser Linux que de mettre à niveau le software ‘enterprise class’. En outre, elle propose avec JBoss une offre de middleware ‘end to end’ pour une infrastructure supportant aussi bien la virtualisation que le ‘cloud computing’.
A Chicago, Red Hat a également annoncé la disponibilité de ‘Red Hat Enterprise Linux (RHEL) 5.4’, y compris la technologie de virtualisation ‘kernel-based virtual machine’ (KVM). Plus tard cette année on devrait encore voir sortir un hyperviseur autonome (de virtualisation), de même qu’un ‘virtualization manager’ pour serveurs et desktops. La technologie de virtualisation Xen sera conservée, afin de garantir la continuité chez les utilisateurs actuels.
La veille, JBoss a lancé son Application Platform 5.0, un produit conforme aux besoins des divers profils d’application (serveur web, plate-forme web, applications d’entreprise). Du coup, Jim Whitehurst, son CEO et président, se targue que son environnement basé open source se prête aux besoins IT fortement orientés gouvernance, interactifs et en évolution rapide du 21ème siècle.
Il offre en outre aux clients un choix et leur évite un lock-in rénové comme dans les années quatre-vingts du siècle dernier. Whitehurst: “Choisissez l’idée de l’IT d’Ellison ou optez pour une IT participative”, ajoute-t-il. Les produits infrastructurels de Red Hat peuvent en effet collaborer sur différentes couches avec les produits de tiers.
Aujourd’hui, le marché semble donner raison à Red Hat. Les résultats du trimestre se clôturant fin août n’étaient pas encore connus, mais pour celui qui se terminait fin mai, son chiffre d’affaires avait grimpé de 11 pour cent à 174 millions de dollars par rapport à la période correspondante de l’an dernier, avec un bénéfice net de 18,5 millions de dollars légèrement supérieur aux 17,3 millions de dollars d’il y a un an.
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