La crise dope la visioconférence
Serait-ce enfin l’année de la visioconférence? Le leader du marché Tanberg a vendu depuis sa création 400.000 unités, mais table pour cette année 2009 sur pas moins de 400.000 unités supplémentaires. Le malaise économique devrait constituer un atout.
Serait-ce enfin l’année de la visioconférence? Le leader du marché Tanberg a vendu depuis sa création 400.000 unités, mais table pour cette année 2009 sur pas moins de 400.000 unités supplémentaires. Le malaise économique devrait constituer un atout.
Le spécialiste néerlandais Talk & Vision, qui a installé voici 4 ans une filiale à Haasrode (Louvain) a connu l’an dernier une croissance de pas moins de 40%. “Le groupe a installé quelque 2.000 systèmes, dont plus de 200 en Belgique, explique Liselotte Couttenye, sales manager. L’entreprise collabore avec le fournisseur d’équipements Polycom, mais travaille toujours plus avec Tandberg qui a renforcé sa position avec la reprise de Codian. D’ailleurs, la collaboration entre Cisco et Tandberg aurait du plomb dans l’aile.
Talk & Vision est surtout spécialisée dans les services gérés en visioconférence. “Les clients abandonnent si cela ne fonctionne pas. Autrefois, on atteignait une disponibilité de 50%, aujourd’hui il faut offrir 95%.” Talk & Vision propose par ailleurs de l’intégration vidéo pour le compte d’acteurs comme Siemens et Simac.
Si, sur l’ensemble des systèmes vendus, de 80 à 90% concernent désormais des solutions pour salles de réunion, la visioconférence s’impose de plus en plus sur le desktop. “Aujourd’hui, il faut être une grosse multinationale pour acheter de 400 à 500 systèmes. Mais d’ici un an ou deux, il s’agit d’un client moyen”, croit savoir Martijn Blokland, directeur des ventes et copropriétaire de Talk & Vision. Selon les analystes, la croissance du marché devrait se situer cette année entre 20 et 25%.
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