La Cour des comptes néerlandaise ne peut chiffrer les économies open source
Au terme de six mois d’enquête, l’Algemene Rekenkamer van Nederland ne peut toujours pas déterminer combien l’open source pourrait permettre aux autorités d’économiser.
Au terme de six mois d’enquête, l’Algemene Rekenkamer van Nederland ne peut toujours pas déterminer combien l’open source pourrait permettre aux autorités d’économiser.
Voilà ce qu’on peut lire dans Webwereld. Lors de l’enquête, seuls les desktops ont été pris en considération et encore, uniquement ceux du gouvernement national (donc pas ceux des provinces, communes, etc.). Les desktops coûteraient environ 80 millions d’euros par an aux autorités néerlandaises. L’on en conclut que les économies possibles ne peuvent être substantielles, mais sans aucune précision chiffrée. Le rapport indique par ailleurs qu’une migration vers l’open source s’accompagnerait aussi de coûts, et souligne le risque pour la sécurité que représentent les logiciels à code ouvert. Le rapport ne présente guère de calculs non plus, souligne Webwereld.
L’enquête avait été demandée par l’ancienne parlementaire du SP, Arda Gerkens, qui voulait disposer de chiffres parlants. Ceux-ci manquent donc toujours, au très grand désappointement des politiciens néerlandais. La portée du rapport fait également l’objet de protestations.
Cette information succède à celle faisant état d’un rapport sur l’open source qui avait été rédigé au cabinet du ministre de l’intérieur, Piet Hein Donner, et qui mettait en avant d’importantes économies possibles pour les pouvoirs publics grâce à l’open source. Lorsqu’il fut ébruité, ce rapport rédigé par son propre cabinet fut soudainement qualifié par Donner de ‘peu solide’.
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