La Commission prend fait et cause pour Option à propos des accusations de dumping
La Commission européenne entame une enquête anti-dumping à propos de l’importation de modems de données sans fil en provenance de Chine. C’est Option qui avait demandé ce genre d’enquête
La Commission européenne entame une enquête anti-dumping à propos de l’importation de modems de données sans fil en provenance de Chine. C’est Option qui avait demandé ce genre d’enquête. L’entreprise louvaniste réclame une taxe anti-dumping de 150 pour cent, plus des dommages et intérêts d’un montant de 150 pour cent aussi. Voilà qui pourrait amener la valeur de la mesure à 60 euros par unité, mais Jan Poté, le porte-parole d’Option, a refusé de dire le montant qui reviendrait à son entreprise.
Option passe pour être le seul fabricant de ce genre de modems dans l’Union européenne, même si dans la pratique, ils sont produits en Chine.
La première mesure prise par la Commission consiste à enregistrer l’importation des modems de données sans fil de Chine.
Selon l’avis de la Commission dans l’Official Journal, il existe à première vue suffisamment d’indications pour parler de dumping de ce genre de modems en provenance de Chine. Option a fourni dans ce but à la Commission des renseignements sur les prix à l’exportation entre le deuxième trimestre de 2009 et le premier trimestre de 2010. Elle a aussi transmis les prix à l’exportation à partir de 2006.
La Commission admet cependant que ses seules données à propos du coût de production et de la valeur marchande normale des modems émanent d’Option. Elle estime que les preuves sont toutefois suffisantes pour conclure en attendant une enquête plus approfondie que les exportateurs ont pratiqué du dumping “durant une longue période”.
La Commission accepte également le fait qu’Option a subi de “graves préjudices” à cause de la pratique de dumping et que les exportateurs doivent en être informés. Elle reconnaît aussi que la taxe anti-dumping devra être appliquée rétroactivement, parce que la situation s’est aggravée si rapidement que les taxes anti-dumping n’auraient sinon aucun effet correcteur.
Les exportateurs chinois ne sont pas appelés nommément dans l’avis de la Commission, mais ce n’est un secret pour personne qu’il s’agit des entreprises télécoms Huawei et ZTE.
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