La Belgique, un petit poisson dans la mer du ‘phishing’
De toutes les attaques d’hameçonnage (phishing) enregistrées au niveau international, seule une infime minorité émane de la Belgique. Voilà ce qui ressort des chiffres de l’Anti-Phishing Working Group (APWG).
De toutes les attaques d’hameçonnage (phishing) enregistrées au niveau international, seule une infime minorité émane de la Belgique. Voilà ce qui ressort des chiffres de l’Anti-Phishing Working Group (APWG).
Depuis quelques semaines, l’APWG répartit toutes les activités de crimeware et de phishing sur une carte mondiale synoptique et actualisée en permanence. Au niveau des activités d’hameçonnage sur ces 12 derniers mois, voici les chiffres enregistrés:
Seul 0,64 pour cent de ces attaques sont attribuées à la Belgique. Notre pays se caractérise ainsi par l’un des scores les plus bas en Europe (et ce, malgré un nombre relativement élevé de connexions internet). Les Pays-Bas, la France et l’Allemagne atteignent respectivement 0,74, 1,69 et 3,46 pour cent. En Europe, c’est la Grande-Bretagne (3,75 pour cent), la Roumanie (12,22 pour cent) et assez étrangement la Suède (13,3 pour cent) qui dominent.
Les Etats-Unis sont le plus gros poisson dans la mer du phishing, puisque pas moins de 31,89 pour cent de toutes ces attaques proviennent du pays de l’oncle Sam. Ce qui est étonnant, c’est que la Russie n’atteint que 0,76 pour cent. Quant au score de la Chine, il est de 2,82 pour cent, même s’il grimpe à un inquiétant 32,09 pour cent, si l’on prend en compte tous les types van d’attaques internet.
L’Anti-Phishing Working Group est un groupe d’entreprises, de banques et d’organisations gouvernementales surtout américaines, utilisé en tant que forum pour partager des informations sur les attaques d’hameçonnage.
Le phishing demeure l’un des principaux problèmes de sécurité qui se posent aux surfeurs ingénus. Au moyen de pourriels (spam) qui semblent tout droit provenir d’une banque ou d’un magasin d’e-commerce, les hameçonneurs tentent d’attirer des victimes ne soupçonnant rien vers leur site factice, pour qu’elles y introduisent leurs données de carte de crédit. Pour rendre ce site factice aussi vrai que nature, l’adresse web visible doit diverger le moins possible de l’adresse réelle.
http://www.antiphishing.org/crimeware.html
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