La Belgique et les Pays-Bas vont promouvoir conjointement les standards ouverts et l’open source
Le gouvernement belge va collaborer plus étroitement avec celui des Pays-Bas sur le plan des compétences numériques et de la promotion des standards ouverts et de l’open source. Vincent Van Quickenborne, ministre belge de l’ICT (Open VLD) a signé dans ce but un ‘Memorandum of Understanding’ avec son collège néerlandais Frank Heemskerk.
Le gouvernement belge va collaborer plus étroitement avec celui des Pays-Bas sur le plan des compétences numériques et de la promotion des standards ouverts et de l’open source. Vincent Van Quickenborne, ministre belge de l’ICT (Open VLD) a signé dans ce but un ‘Memorandum of Understanding’ avec son collège néerlandais Frank Heemskerk.
On ne sait pas encore clairement comment les deux pays veulent stimuler l’utilisation des standards ouverts et de l’open source. Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement belge aura accès à l’Actieplan NOiV (Nederland Open in Verbinding) du secrétaire d’état néerlandais Frank Heemskerk, et que le bureau des programmes éponyme se renseignera davantage de ce côté ci de la frontière. “Mais la collaboration ira bien au delà du simple transfert de documents”, déclare Tim Van Broeckhoven, porte-parole du cabinet du ministre Van Quickenborne “C’est ainsi que la Belgique et les Pays-Bas entendent se faire davantage entendre au niveau européen et adopter une position commune quant à la stimulation des standards ouverts et de l’open source.”
Du coup, Van Quickenborne souhaite reprendre également le test DQ néerlandais, une espèce de test de QI numérique sur base des conseils que reçoivent les citoyens sur la manière dont ils peuvent améliorer leurs compétences numériques. Le ministre entend incorporer ce test à ses projets d’accroître l’utilisation du PC et les compétences numériques dans notre pays.
Peter Strickx de Fedict insiste de son côté sur le fait que Néerlandais et Belges collaborent depuis assez longtemps déjà sur le plan de l’ICT. “C’est ainsi qu’il y a un petit temps, nous avons promu le format de fichier ouvert ODF d’échange d’informations entre les différents niveaux administratifs, un point qui tient aussi à coeur du ministre néerlandais Heemskerk.” D’autres accords de collaboration envisagés portent sur la mise en oeuvre des standards ouverts IPV6 et PDF Flash A pour l’archivage. “La Belgique possède ici pas mal d’avance”, ajoute Strickx, mais les Pays-Bas disposent pour leur part d’une plus grande expérience en matière d’applications à code ouvert (‘open source’) que nous.”
Le gouvernement néerlandais a toujours lié les standards ouverts et l’open source, et selon Peter Strickx, ce n’est pas la bonne stratégie: “Les standards ouverts priment sur l’open source. On ne peut imposer des logiciels open source. En Belgique, nous sommes plus libres sur ce plan.” Ce qui est étonnant dans ce contexte, c’est que le gouvernement belge (10ème) obtient un meilleur score que le néerlandais (19ème) au récent [‘open source index’] de Red Hat, alors que d’une manière générale, notre pays occupe une moins bonne place (17ème) que nos voisins du nord (13ème).
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici