La Banque Carrefour ‘francophone’ opérationnelle en 2014
Le projet de Banque Carrefour Wallonie-Bruxelles a été officiellement avalisé hier par les gouvernements de la Région wallonne et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Finalement, la Région bruxelloise ne participe pas au projet à ce stade. On en sait un peu plus sur le planning.
Le projet de Banque Carrefour Wallonie-Bruxelles a été officiellement avalisé hier par les gouvernements de la Région wallonne et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Finalement, la Région bruxelloise ne participe pas au projet à ce stade. On en sait un peu plus sur le planning.
Nous rappelions avant-hier les objectifs de cette Banque Carrefour ‘francophone’. Hier en conférence de presse, Rudi Demotte, Ministre-Président de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a rappelé que cette banque d’échange de données et de sources authentiques devait constituer un important outil de réduction des charges administratives. La Wallonie s’est engagée à réduire celles-ci de 25% d’ici fin 2012.
Contrairement au but initial, la Région bruxelloise ne s’associe pas (pour l’instant) à la plate-forme dont le nom officiel est désormais “Banque Carrefour des Echanges de données”.
Un opérateur indépendant Sa mise en fonction est attendue pour 2014. Le projet est pour l’instant coordonné par la cellule Easi-Wal, qui va mettre en place dans les prochaines semaines une cellule “partage de données” pour laquelle 4 personnes vont être engagées. Easi-Wal travaille pour les développements techniques avec les centres informatiques DETIC (Région wallonne) et ETNIC (Fédération Wallonie-Bruxelles). Dans un deuxième temps, en 2013, cette cellule temporaire attachée à Easi-Wal sera dissoute pour créer un opérateur, indépendant de l’administration et extérieur à Easi-Wal, qui gèrera la nouvelle Banque carrefour. “C’était une exigence de la Commission de protection de la vie privée,” nous explique Béatrice van Bastelaer, commissaire d’Easi-Wal.
Le budget initial pour 2012, attaché au Plan Marshall wallon, est estimé à 1 million d’euros. Il sera réévalué fin 2012 en fonction du travail préparatoire réalisé par Easi-wal. Disant avoir tiré les leçons des expériences similaires au niveau fédéral, le gouvernement wallon est décidé à éviter les écueils budgétaires autant que techniques en procédant pas à pas. “Il s’agit d’un projet ambitieux et délicat que nous préparons depuis un an,” ajoute Béatrice van Bastelaer, selon qui le principal défi va être d’instaurer dans des administrations régionales hétéroclites une discipline méthodologique permettant le partage d’informations standardisées. La plate-forme wallonne sera assez semblable à Magda en Flandre. La coopération entre les équipes ‘e-gov’ du nord et du sud du pays serait d’ailleurs excellente, ce qui est plutôt rassurant dans le contexte politique actuel.
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