Kaspersky lance un outil de détection de ‘stalkerware’
La firme de cyber-sécurité Kaspersky profite de la Journée Internationale contre la Violence faite aux Femmes pour lancer un nouvel outil de détection de ‘stalkerware’. Il s’agit là de logiciels permettant à des personnes d’espionner en secret la vie privée d’une autre, généralement via le smartphone de la victime.
Le ‘stalkerware’ est, selon Kaspersky, un problème croissant au niveau mondial, qui est également utilisé comme moyen dans la violence faite aux femmes. Une fois installé sur le smartphone ou la tablette de la victime, l’agresseur peut suivre à distance et en secret toutes ses activités et tous ses mouvements, ce qui constitue une grave infraction au respect de la vie privée.
A l’insu de l’agresseur
Pour contrer ce genre de pratique, la firme de cyber-sécurité à développé l’outil TinyCheck. Ce programme détecte la présence d’un stalkerware et d’autres espionniciels (spyware) sur un appareil intelligent, sans que l’agresseur ait conscience qu’une telle surveillance est effectuée.
TinyCheck n’est pas encore très accessible, du moins pas pour le consommateur moyen. Dans sa phase actuelle, il s’agit en effet d’un outil open source pour la plate-forme informatique économique Raspberry Pi. Grâce à cette combinaison de hardware et de software, il est possible via une connexion wifi normale de contrôler le trafic sortant d’un appareil mobile. Durant ce processus, TinyCheck identifie toutes les interactions avec des sources malfaisantes connues, telles des serveurs liés à du spyware.
L’objectif de TinyCheck est surtout d’aider les organisations non marchandes à protéger les victimes de violence familiale et leur confidentialité.
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