Jack Noonan (SPSS) : l’analyse prédictive gagne en visibilité

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

La crise, évidemment, n’a pas épargné SPSS qui, malgré tout, a pu annoncer un 1er trimestre honorable (chiffre d’affaires 72 millions de dollars en recul de 8% par rapport au 1er trimestre 2009, bénéfice opérationnel de 17 millions, en progression sensible, + 11% en maintenance) et qui table sur une nouvelle progression des ventes de licences au 2ème trimestre.

La crise, évidemment, n’a pas épargné SPSS qui, malgré tout, a pu annoncer un 1er trimestre honorable (chiffre d’affaires 72 millions de dollars en recul de 8% par rapport au 1er trimestre 2009, bénéfice opérationnel de 17 millions, en progression sensible, + 11% en maintenance) et qui table sur une nouvelle progression des ventes de licences au 2ème trimestre.

Mais toute prédiction, pour cette société qui en fait pourtant son fonds de commerce, est hors de propos.

La stratégie, elle, demeure inchangée, souligne Jack Noonan, CEO de la société. “Nous demeurons concentrés sur le déploiement de l’analyse prédictive dans les systèmes et processus métier des entreprises et notre discours gagne en crédibilité. Nous continuons à diversifier les types d’algorithmes et à améliorer leur utilisabilité pour les analystes business.

Prochaines annoncesAu rayon annonces, SPSS prépare une nouvelle version du RFM (Recensing, Frequency, Monetary Value), une application verticale prépackagée de market research lancée en 2008 (13 procédures automatisées en une interface unique) qui héritera, cette année encore, de 5 nouvelles techniques d’analyse. Autre projet : le lancement, “d’ici 12 à 15 mois”, d’une nouvelle application verticale dans un domaine autre que le marketing (que Noonan se refuse à préciser) qui aura la particularité d’être “plus horizontale que l’application RFM. Notre volonté, en matière d’applications spécifiques, est en effet d’identifier les applications les plus horizontales possibles.” Histoire de faire jouer un effet d’envergure.

D’une manière générale, SPSS tient d’ailleurs à jouer plutôt la carte horizontale que verticale, “afin d’autoriser le déploiement de l’analyse prédictive à travers l’entreprise, à travers de multiples domaines et systèmes.” Elle continue dès lors de travailler au lancement d’une “plate-forme horizontale” qui permettra “d’améliorer tout processus métier codifié. Cette solution inclura tous les moteurs et mécanismes nécessaires pour transformer les artefacts d’une analyse prédictive (modèles, transformations successives de ces derniers, streams…) en ressources directement déployables dans les processus métier.”

En juin, la société annoncera ses PASW (Predictive Analysis Software : nouvelle appellation dont a notamment hérité la solution Clementine) Collection & Deployment Services, une couche logicielle insérée entre les fonctionnalités statistico-analytiques et les processus métier.Parmi les améliorations apportées : un meilleur moteur d’ordonnancement (scheduling), un moteur de déploiement temps réel, des mécanismes de déploiement basés sur navigateur (pour utilisateurs mobiles). “A mesure que notre plate-forme sera plus intensivement utilisée par les entreprises, il nous faudra relever de nouveaux défis. Nous devons donc lui adjoindre de nouvelles fonctionnalités.” Des développements sont dès lors en cours en matière d’évolutivité (scalability) via un support de serveurs applicatifs organisés en cluster, de gestion de versions, de sécurité (SSO) et de visualisation.

Autre objectif à l’agenda de Jack Noonan : remédier à ce qu’il considère être un point faible, à savoir les partenariats avec des intégrateurs système. L’espoir est d’en augmenter le nombre et de les convaincre d’intégrer davantage l’analyse prédictive dans leurs pôles de compétences.

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