Intel postpose la production des nouvelles puces Broadwell
Intel reporte à 2014 la production de sa nouvelle génération de puces à 14 nanomètres. Un problème technique serait la cause de ce changement de cap.
Intel reporte à 2014 la production de sa nouvelle génération de puces à 14 nanomètres. Un problème technique serait la cause de ce changement de cap. Lors de la présentation de ses résultats trimestriels, Intel a annoncé qu’elle allait postposer de quelques mois la fabrication de ses nouvelles puces informatiques Broadwell. Son CEO Nrian Krzanich a en effet déclaré que son entreprise n’entamera qu’en 2014 la production des semi-conducteurs Broadwell et non pas durant le second semestre de cette année comme annoncé précédemment.
Broadwell devait être la première puce à 14 nanomètres (1 milliardième de mètre) sur le marché, mais durant la production de test, Intel aurait été aux prises avec des problèmes techniques. Il en est résulté que le yield, à savoir le nombre de puces opérationnelles sur un wafer, n’étais pas assez élevé.
Krzanich a cependant insisté sur le fait que le problème est aujourd’hui résolu et que les fabricants de PC qui souhaitent utiliser Broadwell, ne seront pas lésés par le retard. Le CEO a encore ajouté que Skylake, le successeur de Broadwell, ne subira, lui, aucun retard.
Les nouvelles puces à 14 nanomètres d’Intel devraient faire en sorte que les PC deviennent encore plus minces, rapides et légers que ceux de la génération actuelle. De plus, leur batterie devrait pouvoir offrir une autonomie supérieure, ce qui n’est pas à dédaigner pour les consommateurs qui hésitent entre un ordinateur portable traditionnel et une tablette.
La semaine dernière encore, l’on apprenait que les ventes de PC avaient au troisième trimestre régressé de 8 pour cent par rapport à l’année dernière (tant selon Gartner qu’IDC). Ce recul est en majeure partie attribué à la popularité des appareils mobiles comme les tablettes et les smartphones, qui sont nettement plus économiques que les notebooks ou les desktops.
Ce dernier trimestre, le chiffre d’affaires d’Intel a été de 10 milliards d’euros, ce qui est un peu mieux que ce que les analystes attendaient, mais les bénéfices tombent.
L’entreprise a cependant averti que le quatrième trimestre s’annonçait difficile, tout en affirmant que le fond du gouffre avait entre-temps été atteint aux Etats-Unis et en Europe.
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