Si tout se déroule comme prévu, un satellite MetOp-SG (pour ‘seconde génération’) de l’Agence spatiale européenne (ESA) sera lancé le 12 août depuis la base de Kourou, en Guyane française, avec à son bord les instruments nécessaires pour une mission ‘Sentinel-5’. La nouvelle génération de satellites météorologiques européens doit donner un nouvel élan à la surveillance satellitaire de la météo, du climat et de la qualité de l’air.
Le satellite dont on attend le lancement s’appelle MetOp-SGA1, soit le premier satellite de la deuxième génération de MetOp, après ceux lancés en 2006, 2012 et 2018. Ces appareils sont placés en orbite polaire. La seconde génération doit prendre le relais et renforcer le rôle de la première, pour fournir durant une vingtaine d’années les données nécessaires à des prévisions météorologiques plus précises, jusqu’à 10 jours, et une meilleure compréhension de l’évolution du climat.
EUMETSAT
Le satellite transporte dans ce but une série d’instruments spécifiquement conçus pour récolter les données pertinentes, entre autres mesurer les traces de différents gaz dans l’atmosphère, de l’ozone au monoxyde de carbone. Ces données seront utilisées par les services du programme spatial européen Copernicus, qui lui-même soutient les agences chargées du suivi du climat et de la qualité de l’air.
Le programme MetOp est le fruit d’une collaboration entre l’ESA et EUMETSAT, l’organisation qui exploite les satellites météorologiques, avec d’autres partenaires européens. Les satellites de seconde génération rejoindront le Polar System”d’EUMETSAT, à une hauteur de 823 à 848 km. Ils y sont bien plus proches de la Terre que les satellites géostationnaires, qui apportent d’autres types de données. MetOp-SGA1 sera suivi un an plus tard par MetOp-SGB1.