Le gouvernement flamand injecte un demi-million d’euros dans une ‘bibliothèque sonore d’IA’ pour sécuriser la mer du Nord

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Le gouvernement flamand investit un demi-million d’euros dans le développement d’une bibliothèque intelligente de sons sous-marins. Sur cette base, l’intelligence artificielle devrait identifier automatiquement les sources sonores naturelles et humaines, et ainsi détecter d’éventuelles actes de sabotage.

Parcs éoliens offshore, aquaculture, lignes électriques et lignes de communication: la mer du Nord abrite un nombre croissant d’infrastructures importantes, mais vulnérables. Afin de sécuriser les installations, l’identification et la classification automatiques des sources de bruits sous-marins jouent un rôle important. Après tout, l’eau propage les sons quatre fois mieux que l’air.

Pression

L’identification des sons n’est cependant pas facile en mer du Nord. La faible profondeur provoque des réflexions et une dispersion sonore très variable, et en raison des nombreuses activités, la pression est toujours présente. L’intelligence artificielle devrait permettre de distinguer les sources les unes des autres.

Le Vlaams Instituut voor de Zee (VLIZ) recevra un demi-million d’euros de la part du ministre flamand de la Science, Jo Brouns, pour constituer la bibliothèque de signatures sonores. VLIZ concevra la banque de données, effectuera des recherches sur les méthodes de traitement automatique et réalisera ses propres enregistrements sur site. Il dispose déjà d’un système de mesurage actif qui enregistre le bruit sous-marin presqu’en continu à des endroits fixes.

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