
Meta doit répondre de l’utilisation de travaux protégés par le droit d’auteur pour la formation de l’IA
Meta doit se justifier face à des accusations d’un juge américain dans une affaire où la firme est accusée d’avoir supprimé ce qu’on appelle l’information de gestion des droits d’auteur (en anglais copyright management information ou CMI) du matériel de formation de ses modèles Llama.
Voilà en substance la sentence rendue par le juge Vince Chhabria dans le cadre d’un recours collectif introduit en juillet 2023 par les auteurs Richard Kadrey, Sarah Silverman et Christopher Golden. Ceux-ci affirment que l’utilisation de leurs travaaux par Meta, propriétaire d’Instagram, pour former ses réseaux neuronaux, est illégale.
‘Meta a délibérément supprimé la CMI’
L’affaire a pris de l’ampleur en janvier dernier, lorsque les plaignants ont allégué que Meta était au courant de l’utilisation de travaux protégés par le droit d’auteur en vue de former ses modèles d’IA. Selon eux, les modèles d’IA de Meta produiraient ainsi des résultats contenant du matériel protégé par le droit d’auteur.
Les plaignants prétendent que Meta a délibérément supprimé la CMI pour dissimuler le fait que le matériel en question était utilisé à des fins de formation. Ils affirment que Meta a donc enfreint le Digital Millennium Copyright Act (DMCA) américain.
Meta avait précédemment déjà admis avoir utilisé un ensemble de données appelé Books3 pour former son modèle de langage Llama 1. Il s’agit là d’un ensemble de données contenant des travaux protégés par le droit d’auteur.
En collaboration avec Dutch IT-Channel.
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