Même si près d’un quart des employés de bureau belges feraient davantage confiance aux décisions prises par l’IA que par eux-mêmes, l’utilisation de l’intelligence artificielle reste méconnue pour beaucoup.
Selon une enquête commanditée par PwC Belgique et réalisée par iVOX auprès d’un millier d’employés de bureau, un fossé semble se creuser au niveau de la connaissance et de l’utilisation de l’IA. L’enquête portait sur l’IA et plus particulièrement sur les agents d’IA, des systèmes conçus pour des tâches spécifiques.
Les agents d’IA sont relativement nouveaux et donc inconnus. 67 pour cent des personnes interrogées n’en ont encore jamais entendu parler. 12 pour cent en ont une expérience limitée, mais ne comprennent pas comment ils fonctionnent. 11 autres pour cent connaissent le concept, mais n’ont aucune expérience personnelle en la matière. Seuls 10 pour cent ont une expérience pratique avec les agents d’IA.
Ce manque de sensibilisation se traduit également par une confiance limitée dans l’IA et les agents d’IA. Seuls 25 pour cent croient en la valeur ajoutée, alors que 42 pour cent ne sont pas convaincus de cette valeur ajoutée. PwC Belgique elle-même souligne l’importance de la technologie: ‘Les agents d’IA offrent un grand potentiel pour améliorer l’efficience et simplifier le travail et la vie. L’implémentation de ces outils et la création d’une culture axée sur l’IA nécessitent cependant une approche transformatrice’, déclare Xavier Verhaeghe, Technology Lead chez PwC Belgique.
La question de savoir si l’IA doit être autorisée à prendre des décisions importantes, révèle également une division. 65 pour cent des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête PwC ne se sentent pas à l’aise à l’idée de s’appuyer sur l’IA. 23 pour cent déclarent au contraire qu’ils se sentiraient ainsi à l’aise pour effectuer des recherches, alors que 26 pour cent des personnes interrogées feraient autant confiance aux décisions des agents d’IA qu’aux leurs, et affirment qu’il n’est pas nécessaire de procéder à des contrôles approfondis à ce propos.
Plus fréquent chez les hommes et les jeunes
Selon PwC, l’enquête a montré peu de différences dans la langue ou le niveau de formation des répondants. Il est singulier de constater que les hommes (19 pour dent) utilisent l’IA au travail plus souvent que les femmes (9 pour cent). De plus, l’utilisation de genAI et d’outils d’IA liés à l’emploi est plus largement adoptée par les jeunes employés que par leurs collègues plus âgés.