La 5e cérémonie belge de la Charte numérique responsable accueille 17 nouveaux signataires

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Les 105 organisations belges déjà engagées pour un numérique plus responsable ont été rejointes cette année par 17 nouveaux signataires, a-t-on appris mardi lors de la 5e cérémonie belge de signature de la Charte numérique responsable, organisée à Bruxelles. Parmi les nouveaux venus, on retrouve notamment AlphaCredit, soit la filiale du groupe BNP Paribas Fortis spécialisée dans le crédit à la consommation, ou encore l’Université libre de Bruxelles (ULB).

Déjà signée par plus de 860 organisations dans six pays européens, cette charte appelle à s’engager en faveur d’un numérique “plus éthique, inclusif, accessible et respectueux de l’environnement”. Par exemple, elle invite les organisations signataires à optimiser leurs outils numériques pour limiter leur impact sur le changement climatique, à développer des services inclusifs et durables ou encore à rendre leurs pratiques numériques “éthiques et responsables”.

L’événement était l’occasion d’accueillir les 17 nouveaux adhérents, dont font également partie l’Ecam, le ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles et Bruxelles Propreté. La cérémonie était précédée d’une table ronde articulée autour du thème: “Intelligence artificielle, économie numérique et durabilité: amis ou ennemis?”.

Selon l’Institut belge du numérique responsable, à l’initiative de la Charte et de la cérémonie, la présence à l’événement de la fédération du secteur financier Febelfin “reflète la prise de conscience croissante au sein des entreprises financières belges de l’importance d’intégrer le numérique responsable au sein de leur stratégie de développement durable”. Parmi les membres de Febelfin signataires, figurent Belfius et ING, rejoints par la banque d’affaires privée Degroof Petercam et Euroclear.

“Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est au cœur de la transformation numérique des entreprises grâce aux opportunités qu’elle offre, mais elle apporte aussi son lot de défis éthiques et environnementaux. Une adoption responsable de l’IA est dès lors essentielle, à l’instar d’une transformation numérique plus durable”, a souligné le directeur de l’Institut, Olivier Vergeynst.

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