L’essor de l’IA apparaît comme une grande valeur ajoutée pour les employés belges atteints d’un (léger) handicap. Près de la moitié (49 pour cent) d’entre eux utilisent en effet l’IA au moins une fois par semaine pour leur travail, soit beaucoup plus souvent que leurs collègues non handicapés (32 pour cent). Voilà ce qui ressort clairement d’une étude effectuée par le prestataire de services RH Randstad.
Le mardi 3 décembre est la Journée internationale des personnes souffrant d’un handicap. A cette occasion, Randstad publie son understanding talent scarcity: AI and equity rapport. L’une des conclusions les plus importantes de ce rapport est que les personnes handicapées adoptent la technologie de l’IA ‘avec conviction’. Le rapport s’appuie sur les données de 1.200 employés belges, dont 200 présentant un handicap léger à sévère. Cela inclut les personnes souffrant d’un trouble du spectre autistique, d’une perte auditive, d’un trouble de la parole ou de difficultés d’apprentissage.
Rôle de support
Un peu plus de la moitié des répondants handicapés (51 pour cent) utilisent l’IA pour effectuer plus rapidement des tâches non administratives, comme rédiger ou traduire des courriels. Parmi leurs collègues non handicapés, ce pourcentage est de 43 pour cent. De plus, plus de la moitié des employés handicapés (56 pour cent contre 37) utilisent aussi l’intelligence artificielle pour des tâches administratives, comme prendre des notes, planifier des réunions ou analyser des données.
La même étude montre également que 57 pour cent des employés handicapés doivent rechercher eux-mêmes une formation pour développer leurs compétences en IA. Parmi leurs collègues non handicapés, seuls 37 pour cent en font état.
‘Notre étude montre que l’IA s’avère non seulement plus efficace, mais qu’elle est également beaucoup plus largement utilisable et qu’elle peut jouer un rôle de support pour les personnes handicapées’, explique Wim Van der Linden de Randstad. ‘Ce faisant, elle peut supprimer les obstacles à l’accessibilité et apporter une valeur ajoutée aux personnes malentendantes grâce au sous-titrage en temps réel, ou aux personnes malvoyantes grâce à la reconnaissance des images.’
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