Le jeu de chaises musicales chez OpenAI réveille les régulateurs
L’agitation qu’a connue OpenAI pourrait avoir un impact aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Dans ces deux pays, on examine en effet si la relation avec Microsoft n’est pas trop étroite, au détriment des concurrents.
Après le licenciement et la réintégration du CEO Sam Altman le mois dernier, le conseil d’administration d’OpenAI a également été renouvelé de fond en comble. L’une des nouveautés était que Microsoft pouvait désormais prendre part à ce conseil, sans droit de vote cependant. Microsoft détient 49 pour cent des actions de la branche commerciale d’OpenAI, qui à son tour relève de l’organisation sans but lucratif OpenAI.
Cela signifie désormais qu’aux États-Unis, la Federal Trade Commission (FTC) enquête pour savoir si cet investissement enfreint les lois antitrust. Selon l’agence Bloomberg, il s’agirait d’une étude préliminaire, donc pas encore d’une enquête formelle.
Au Royaume-Uni, la Competition and Markets Authority (CMA) examine également avec suspicion les liens entre OpenAI et Microsoft. Vendredi, il a été annoncé qu’une enquête devrait être ouverte sur l’investissement de Microsoft et sur la question de savoir si cela pourrait nuire à la concurrence en Grande-Bretagne.
Microsoft elle-même a déjà réagi au communiqué de la CMA. Sur X, le président de Microsoft, Brad Smith, affirme que l’entreprise collabore avec OpenAI depuis 2019 déjà: “La seule chose qui a changé, c’est que Microsoft a désormais un observateur sans droit de vote au sein du conseil d’administration d’OpenAI, ce qui est très différent d’une rachat comme celui de DeepMind par Google au Royaume-Uni.’ Comme pour faire référence à une opération de la concurrence.
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