Le directeur d’Arm se dit préoccupé par le contrôle humain de l’IA

Rene Haas, CEO Arm. © PATRICK T. FALLON/AFP via Getty Images)

René Haas, directeur du groupe britannique de puces Arm Holdings, craint qu’il n’y ait plus de contrôle humain sur l’intelligence artificielle.

C’est ce qu’il a déclaré dans une interview accordée à l’agence de presse Bloomberg. Il affirme donc qu’il doit y avoir des moyens de désactiver les systèmes d’IA.

Les développements dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) évoluent très rapidement, et des experts se déclarent assez souvent préoccupés par les dangers, par exemple du fait que l’IA prenne le contrôle de technologies importantes. ‘Je me fais du souci à propos de la capacité humaine à contrôler l’IA. Il doit y avoir une sorte de dérogation’ (‘override’), une porte dérobée, un moyen de désactivation’, explique Haas.

Le directeur d’Arm estime que l’IA trouvera sa voie ‘dans tout ce que nous ferons, dans tous les aspects de notre façon de travailler, de vivre et de jouer’. ‘Cela va tout changer dans les cinq à dix prochaines années’, selon Haas.

Introduction à la Bourse

Il souhaite que les puces d’Arm jouent un rôle majeur dans la révolution de l’IA. Aujourd’hui, les puces de l’entreprise sont largement utilisées, entre autres, dans les smartphones. Haas examine les centres de données nécessaires pour ChatGPT d’OpenAI et Bard de Google par exemple. Jusqu’à présent, c’est surtout l’américaine Nvidia qui profite de la forte demande de puces destinées à l’IA.

Arm a été introduite à la Bourse de New York en septembre. Cette opération a valorisé l’entreprise basée à Cambridge à plus de 54 milliards de dollars.

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