28 pays plaident en faveur d’une coopération lors du sommet mondial sur l’IA
La conférence britannique sur l’IA a donné lieu à une déclaration commune de 28 pays, dont la Chine, les Etats-Unis et l’UE. Il n’y a là cependant rien de très concret, sauf qu’il convient de collaborer pour faire face aux risques.
Ce sommet de deux jours est une initiative lancée par le Premier ministre britannique Rishi Sunak. La conférence a débouché sur un consensus à propos du fait que l’IA ouvre de nombreuses possibilités, mais comporte également des risques.
Les pays s’accordent sur la reconnaissance d’un certain nombre de risques que l’IA peut poser en termes de cybersécurité, de biotechnologie ou de désinformation, mais aussi de risques supplémentaires liés à l’IA, tels que les préjugés et la confidentialité (évanescente). On y a également affirmé que les (fabricants de) systèmes d’IA puissants assument une responsabilité dans les effets de leur technologie.
Cette déclaration commune ne génère cependant pas des mesures ou des règles très concrètes que les pays suivront. Il a été cependant décidé que la France organiserait un sommet similaire l’année prochaine et que la Corée du Sud tiendrait un mini-sommet virtuel sur le sujet dans les mois à venir.
Dialogue mondial
L’affirmation la plus claire de la déclaration porte sur la reconnaissance des risques liés à l’IA et sur la nécessité d’une coopération internationale pour les identifier et les traiter. Le besoin d’un dialogue mondial et d’un soutien à la recherche scientifique est également évoqué.
Les 28 pays signataires de la déclaration sont les Etats-Unis, la Chine, le Brésil, l’Inde, le Japon, le Kenya, l’Arabie Saoudite, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie, Israël et le Canada. La Belgique n’en fait pas partie, mais l’Union européenne était présente en tant que signataire.
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