ING Belgium: progiciel bancaire avant l’été
Dans le cadre de son programme de transformation, ING Belgique avait annoncé un investissement supplémentaire de 300 millions EUR sur la période 2011-2015, après y avoir déjà consacré une enveloppe de 100 millions EUR en 2010.
Dans le cadre de son programme de transformation, ING Belgique avait annoncé un investissement supplémentaire de 300 millions EUR sur la période 2011-2015, après y avoir déjà consacré une enveloppe de 100 millions EUR en 2010. Ceci impliquera notamment le recrutement de 300 nouveaux informaticiens, sur un effectif total actuel de 2.000 informaticiens en Belgique (1.300 internes et 700 externes environ).
Outre la mise à niveau de l’infrastructure et l’intégration de l’approche internet dans les agences et, bien sûr, les aspects de conformité et de régulation (style SEPA, FSMA et BNB), le groupe finalise l’étude du remplacement de ses applications de product processing par un progiciel. “Il s’agit d’un trajet sur une période de longue durée qui vise à remplacer le traitement des produits de la banque”, confie Frank Stockx, le nouveau CIO. L’étude a été entamée voici 1 an et demi et “la décision devrait tomber au début de l’été.” L’objectif avoué est de “diminuer structurellement les coûts informatiques” et de “passer d’une IT de développement à une IT d’intégration.” En d’autres termes, “adopt plutôt que adapt” afin que l’informatique soit la plus flexible et la plus standard possible.
Le défi est de taille, lorsque l’on sait que l’ancien CEO d’ING Belgique, Erik Dralans, avait évoqué dans nos colonnes (voir Data News n° 7, p. 36) l’introduction d’un logiciel standard comme “le plus gros flop des entités de la banque commerciale à l’étranger”, un projet qui avait coûté “quelques dizaines de millions d’euros.”
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