Informatique wallonne: un gâteau de 51 millions EUR
Avec l’abandon annoncé et programmé du contrat qui liait depuis ’89 l’informatique wallonne au GIEI, c’est un marché de 51 millions EUR qui s’ouvre aux entreprises ICT privées. La transition se met – doucement – en place.
Avec l’abandon annoncé et programmé du contrat qui liait depuis ’89 l’informatique wallonne au GIEI, c’est un marché de 51 millions EUR qui s’ouvre aux entreprises ICT privées. La transition se met – doucement – en place.
Selon Rudy Demotte, ministre-président de la Région wallonne, les marchés publics ICT en Wallonie représentent un marché annuel de 51 millions EUR, soit 160 projets ICT destinés à desservir 9.000 utilisateurs finaux.
Nous ne reviendrons pas ici sur la saga GIEI, dont Rudy Demotte ne renie d’ailleurs pas le travail, pour nous contenter de rappeler que la Région a décidé de se réapproprier progressivement l’informatique, avec la création du DTIC (Département des Technologies de l’Information et de la Communication), sous la direction de Thierry Bertrand. Un département transversal du SPW (Service Public de Wallonie) en charge de l’exploitation, de l’architecture et des solutions logicielles. Pour l’heure, ce DTIC compte 37 collaborateurs, mais 23 recrutements sont en cours et devraient être terminés d’ici début septembre. A noter que le cadre prévoit 66 équivalents temps plein.
L’actuelle mission du DTIC consiste à formaliser un plan de transition afin que puissent être lancés d’ici la mi-mars 2011 les premiers marchés publics. D’abord relatifs à la bureautique et à la gestion des serveurs, puis progressivement des développements de nouvelles applications (les développements sur les applications en production feront l’objet de cahiers des charges ultérieurs). En principe, tous les lots de fournitures et de prestations seront mis sur le marché sur le site http://marchespublics.wallonie.be, avec création d’un compte mail spécifique pour gérer les demandes d’informations et séances publiques d’information.
D’ici septembre (toujours en principe, un plan de sourcing sera soumis au gouvernement wallon qui définira les lots à soumissionner, permettant à tout fournisseur potentiel de comprendre le périmètre exact de chaque offre de marché.
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