Il n’y aura pas de .antwerpen
La ville d’Anvers n’aura pas d’extension de domaine propre. Personne n’a participé à l’adjudication publique qui avait été lancée par Digipolis à la demande du collège échevinal anversois. La request for proposal a entre-temps été retirée. “La ville voulait en faire une opération nulle, mais les partenaires privés n’ont pas répondu à son attente.” Dans le sillage de Gand, la Sinjorenstad, comme on l’appelle en Flandre, aspirait elle aussi à disposer d’une extension propre sur internet. Le collège échevinal de la ville portuaire avait demandé à Digipolis d’élaborer une adjudication, afin qu’une entreprise privée – tout comme dans la cite d’Artevelde – puisse s’occuper du traitement du dossier (et de la gestion du domaine de top level).
La ville d’Anvers n’aura pas d’extension de domaine propre. Personne n’a participé à l’adjudication publique qui avait été lancée par Digipolis à la demande du collège échevinal anversois. La request for proposal a entre-temps été retirée. “La ville voulait en faire une opération nulle, mais les partenaires privés n’ont pas répondu à son attente.” Dans le sillage de Gand, la Sinjorenstad, comme on l’appelle en Flandre, aspirait elle aussi à disposer d’une extension propre sur internet. Le collège échevinal de la ville portuaire avait demandé à Digipolis d’élaborer une adjudication, afin qu’une entreprise privée – tout comme dans la cite d’Artevelde – puisse s’occuper du traitement du dossier (et de la gestion du domaine de top level).
“Nous avons pris contact avec plusieurs acteurs à propos de .antwerpen”, déclare le business analist Hans Beyers, responsable du projet chez Digipolis. “Le principal obstacle était que la ville d’Anvers voulait en faire une opération nulle, également par analogie avec Gand (où l’entreprise d’hébergement Combell et le spécialiste gTLD louvaniste Sensirius prennent en charge le dossier, ndlr). Le collège voulait aussi y prendre part, mais sans que cela ne coûte un euro. Cela a effrayé les investisseurs potentiels. Et à dire vrai, à Gand, l’administration communale était davantage derrière le projet que celle d’Anvers.”
En même temps, le collège échevinal avait prévu aussi toute une liste de conditions, du fait qu’un éventuel TLD représenterait la ville sur internet. Ces conditions ont également refroidi les investisseurs potentiels. “Des noms de domaine ayant trait à la pornographie ou au terrorisme n’étaient par exemple déjà pas possible”, déclare une autre source proche du dossier. “Mais la ville réclamait aussi une très grande quantité d’adresses gratuites. Dans ces conditions, il est malaisée d’attirer des capital-risqueurs.”
La ville renonce donc à .antwerpen, et l’adjudication publique a été retirée. En fin de compte, aucune entreprise privée ne s’est montrée intéressée par le dossier. Anvers ne fera donc pas partir du club select des villes comme Londres, New York, Paris, Rome et Berlin. Et Gand bien sûr…
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