ICTRA en passe de disparaître
Voici un an, nous évoquions l’avenir de l’informatique au sein du groupe SNCB, compte tenu de l’abandon de la structure tricéphale au profit d’une organisation bipartite.
Voici un an, nous évoquions l’avenir de l’informatique au sein du groupe SNCB, compte tenu de l’abandon de la structure tricéphale au profit d’une organisation bipartite comprenant d’une part New SNCB (ou N-SNCB) qui regroupe l’entreprise ferroviaire et le gestionnaire d’infrastructures Infrabel, et d’autre part une filiale commune, baptisée HR Rail qui emploiera le personnel (dans le cadre de la société RH Test détenue à parts égales par SNCB Holding et Infrabel).
Par ailleurs, un nouveau périmètre d’activités sera défini pour Infrabel, rebaptisée New Infrabel ou N-Infrabel. Au plan informatique, l’impact principal concernera Ictra et Syntigo. Pour rappel, Ictra (Information & Communication Technology for Rail, quelque 1.500 collaborateurs) était le département informatique de la SNCB-Holding, tandis que Syntigo (environ 300 collaborateurs) fournissait des services de télécoms et de datacenter au groupe, outre le digital signage, SAP et la sécurité notamment, tout en desservant des clients privés. Nous n’évoquerons pas ici, faute de place, la répartition des actifs informatiques entre les différentes entités nouvelles (le document interne concerne tant aux infrastructures qu’aux logiciels, licences, réseaux, etc.) pour nous intéresser aux informaticiens.
Selon une note interne qui concerne la répartition des effectifs informatiques (les effectifs statutaires, contractuels holding, externes payroll Syntigo, externes non-payroll Syntigo et externes Ictra, sans doute aussi les quelque 120 collaborateurs d’Ypto, spécialisée en implémentations SAP), 116 personnes d’Ictra seront transférées vers New SNCB, 104 personnes seront affectées à HR-Rail, tandis que le reste des effectifs, à savoir 1.350 personnes, seront transférées vers New Infrabel. La note précise que ce nombre pourra évoluer, mais “dans une faible mesure” en fonction des mises en pension, départs, recrutements, changements d’affectation, etc. Une approche pragmatique aurait été privilégiée afin que la proposition de répartition ne conduise à des “situations absurdes”, comme une personne répartie sur plusieurs entités ou le transfert d’une activité “orpheline” vers l’entité cible. Désormais donc, Infrabel devrait employer près de 1.500 informaticiens. De son côté, Syntigo a procédé à une scission partielle pour “isoler les activités qui sont appelées à rester chez New SNCB” (c’est notamment le cas de l’activité liée à l’information aux voyageurs, et notamment le site web Railtime), tandis que le reste sera transféré à N-Infrabel.
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