Un groupe de sept banques européennes, dont KBC, va conjointement avec IBM créer un réseau de chaînes de blocs. Cette Digital Trade Chain aura pour but d’interconnecter plus facilement les acteurs lors de transactions commerciales.
L’année dernière déjà, KBC avait testé chez quelques-uns de ses clients un projet-pilote, afin de mieux suivre les opérations commerciales internationales sur base de la chaîne de blocs. “Ce test s’est révélé positif”, explique Rudi Peeters, CIO de KBC. “Nous avons dès lors décidé non seulement de poursuivre ce projet, mais aussi de voir ce qu’il était possible de faire au-delà des frontières nationales. Nous avons donc recherché quelques banques étrangères désireuses d’adhérer à notre projet.”
Outre KBC, Rabobank, la Deutsche Bank, HSBC, Natixis, la Société Générale en Unicrédit font à présent partie du groupe qui proposera la Digital Trade Chain.
“Nous avons demandé à IBM de développer ce réseau de chaînes de blocs de manière industrialisée”, poursuit Peeters. Le réseau aura comme base Hyperledger Fabric v1.0.0, un service de nuage public capable d’exécuter mille transactions par seconde. IBM s’attend à ce que le système soit opérationnel d’ici la fin de l’année.
Précédemment déjà, KBC avait aussi lancé un projet-pilote utilisant la technologie de la chaîne de blocs, afin de vérifier l’authenticité des documents KBC. “Il est possible que nous intégrions également ce service dans une prochaine phase à la Digital Trade Chain, car qui dit transactions commerciales, dit évidemment aussi pas mal de documents”, ajoute encore Peeters.
“Nous sommes convaincus que la chaîne de blocs aura un impact substantiel sur notre fonctionnement. Nous l’expérimentons par conséquent de manière intensive, y compris en interne. C’est ainsi que j’envisage à coup sûr aussi des applications de la chaîne de blocs au niveau de nos assurances et de nos budgétisations.”
